Mes réceptions du 28 septembre au 3 octobre :
Excentrique, Jane Fairfield déploie des trésors d’imagination pour repousser le moindre de ses prétendants. À l’occasion d’une réception, elle rencontre Oliver Marshall, un politique ambitieux. Même si Jane se révèle être la créature la plus odieuse qu’il ait jamais connue, Oliver est intrigué et se demande ce qu’elle cherche à dissimuler. Ne pouvant résister à son charme, il sait qu’il ne peut se permettre de la fréquenter, car le moindre faux pas peut être fatal à sa carrière. Lui demandera-t-il de changer et de se conformer à la société au risque de perdre la flamme qu’elle a su allumer en lui ?
Benjamin est un grand adolescent d'un peu plus de 30 ans qui semble n'avoir qu'un but dans l'existence : défendre son titre âprement gagné de "roi de la lose". A son âge, il ne sait toujours pas quoi faire de sa peau de vieil enfant ou de jeune grande personne, c'est selon. Il se nourrit toujours de junk food, passe son temps devant les séries télé et collectionne méticuleusement faux plans et galères.
Il fait le désespoir de ses parents, d'autant que même son jeune frère est déjà casé, avec la déjà chiante Marie-Clémentine, et déjà bientôt père. L'heure de l'ultime remise en question a donc sonné. Bardé de sa bonne humeur et de son inoxydable foi en la vie, Benjamin le Bordelais part ouvrir un bar à vins... en Laponie. Ah ! la Laponie ! Le pays des rennes, du froid, du Père Noël et de Lotta, jeune femme volage et incertaine de ses choix, mais belle comme le diable.
Autant d'embrouilles au centimètre carré, c'est un appel à la gourmandise !
À 24 ans, Benjamin porte déjà huit années de défonce sur les épaules. Et tout comme les substances qu’il consomme, son statut de bon à rien le ronge inexorablement. Bon à rien aux yeux de sa mère, devant laquelle il tente piteusement de sauver les apparences et qui fait semblant de ne rien voir. Bon à rien aux yeux de Bruno, qui est à la fois son seul ami et son dealer, et auprès duquel il aimerait tant briller. Bon à rien aux yeux de la société bien-pensante, qui le rejette car il rejette ses diktats. Si jeune et déjà au bout du rouleau, il refuse néanmoins la fatalité qui semble lui coller à la peau comme une poisse. Il rêve d’un ailleurs, il rêve d’un mieux, il rêve de s’en sortir. Et la force nécessaire, c’est en lui et en lui seul qu’il devra la puiser.
D., alias Azraël, est l’archange de la mort. Son job, c’est de séparer l’âme du corps des humains pour leur permettre de rejoindre l’au-delà, au moyen de sa faux. Jusqu’au jour où un mystérieux voleur la lui pique, alors qu’il est encore certainement trop occupé à cuver pour faire attention à ses affaires. Gros problème : sans la Faux, les hommes ne peuvent plus mourir. Et, faute de mieux, des hordes de Deathless, des Sans-Mort, âmes errantes enchaînées à leur corps, sont acheminées jusqu’en enfer. D. est super mal et passe un mauvais quart d’heure au conseil des archanges. Car sans être totalement rabat-joie, Dieu n’est pas non plus le roi de la déconne, à qui on peut expliquer tout de go un truc pareil. De toute façon pas la peine de lui expliquer, il sait déjà tout, non ? Il sait, par exemple, que dans sept jours les Deathless seront trop nombreux pour être tous contenus sous terre et que, si les négociations entre anges et démons tournent court, le paradis déclarera la guerre à l’enfer. Sept jours durant lesquels D., condamné à mort en cas d’échec, tentera par tous les moyens de retrouver celui qui a volé sa faux et de comprendre la raison d’un tel acte. Sept jours avant qu’il ne soit trop tard, avant que l’équilibre du monde ne vole en éclats et que l’humanité entière ne passe aux mains de Satan. On dit qu’il vaut mieux s’adresser à Dieu qu’à ses saints, mais là, pas sûr…
LITTÉRATURE JEUNESSE :
Pal papier
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