Présentation de l'éditeur :Une main de femme aux ongles vernis de rouge, tranchée net au niveau du poignet, est retrouvée dans la ménagerie du Jardin des Plantes, à Paris. Dans l’enclos des cochons… La victime a-t-elle été tuée ici avant d’être dévorée par les porcs ? Pour le commissaire Kuhn, ce n’est que le début d’une affaire tortueuse. Du bois de Boulogne aux salons feutrés des ambassades, des squats de camés aux bureaux survoltés du 36 quai des Orfèvres, le commissaire se débat dans un nœud de vipères. Le meurtre semble avoir un lien avec un ignoble trafic aux multiples ramifications. Pour Kuhn, il n’y a qu’une seule manière de dénouer l’affaire : découvrir ce que cette fille avait bien pu apprendre avant de finir découpée en morceaux…
La fille qui en savait trop n'est pas une revisite du film du même nom du maître Mario Bava. Bien que les deux histoires nous mènent à une femme qui devient un témoin gênant, la trame est totalement différente. Nils Barrellon nous traîne dans les rues parisiennes à la recherche de témoins d'un meurtre particulièrement horrible. Les restes d'une jeune femme ont été balancés dans un enclos aux cochons ...
Le début est très bon, on est vite pris dans l'histoire. Et on remarque assez rapidement que l'auteur a de bonnes connaissances dans le système policier français. Le rythme est soutenu du début à la fin, pas de temps mort et quelques scènes sont même très excitantes. Mais j'ai été gêné par les quelques traits d'humour de l'auteur, parfois un peu lourd à l'image de cette expression "Double effect kiss cool", et qui tendent malheureusement plus à décrédibiliser un roman qui réunit pourtant tous les ingrédients pour être un bon roman noir.
Au final, j'ai été tout de même happé par l'histoire. Nils Barrellon retranscrit à merveille la violence et l'horreur de la prostitution à grande échelle. Son personnage de Nils Kuhn est attachant malgré son humour. Belle découverte, je ne manquerai pas de lire son premier roman : Le Jeu de l'Assassin.