Chronique « Le Fantôme de Gaudi »
Scénario de El Torres, dessin de Allonso,
Public conseillé : Adultes/Adolescents
Style : Polar,
Paru aux chez Paquet, le 30 septembre 2015, 120 pages couleurs, 18 euros
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L’Histoire
Barcelone, de nos jours. Toni, de son vrai prénom Antonia, caissière dans un magasin, attend avec impatience ses quelque jours de congé pour rejoindre sa fille dans son village natal.
Tandis qu’elle passe un coup de fil, un vieil homme se jette sur la route devant elle. N’écoutant que son instinct, Toni se précipite et lui sauve la vie…
L’inspecteur-chef Tondu dit «Le Chauve » est de retour après avoir été mis sur la touche pour une sombre histoire. Sa nouvelle enquête l’amène sur une série de meurtres, commis dans une des maisons de la fondation Gaudi. L’interrogatoire piétine. Les témoins affirment avoir vu un vieil homme ressemblant à «Gaudi».
Antonia se réveille à l’hôpital et demande des nouvelles du vieil homme. Mais tout le monde pense qu’elle a du rêver… Ébranlée par cet événement, Antonia déambule dans Barcelone et se retrouve à nouveau à côté d’un monument de Gaudi. Ejectée d’une voiture, le cadavre d’une femme tombe à ses pieds.
Au commissariat, l’inspecteur «chauve» la questionne. Apeurée, elle fini par avouer qu’elle a cru voir le fantôme de Gaudi…
Un tueur en série sévit dans la ville ! Autour des monuments de l’architecte, il mène sa vengeance implacable qui ne semble pas prêt de s’arrêter…
Ce que j’en pense
Comme l’écrit l’auteur à la fin de la bande dessinée, “ce fut l’histoire la plus difficile et, en même temps, la plus facile qu’il ait jamais écrite…”
Voilà une bande dessinée comme je les aime ! Elle mélange plusieurs facettes à apprécier : Un côté historique qui nous plonge dans le passé, un côté artistique avec ces visions des monuments de Gaudi et un côté polar qui nous tient en haleine tout au long de l’intrigue…mais ce n’est pas un guide de Barcelone.
Le découpage et la mise en page sont prenantes. On passe de l’histoire d’Antonia à l’enquête menée par l’inspecteur Tondu. On rencontre au fil des chapitres tous les instigateurs des cette vengeance, qui nous promène autour des bâtiments de l’architecte (que nous visitons dans d’étranges conditions).
Sans en avoir l’air, nous apprenons un tas d’anecdotes autour de ce personnage, véritable icône de Barcelone. La démarche est originale et nous fait découvrir, tout au long du récit, une ville majestueuse.
Les auteurs ne sont pas encore très connus, mais nous avons déjà pu apprécier le trait délicat de Alonso dans “PDM”, parue aux éditions Paquet en ce début d’année. Il y racontait la vie singulière et riche en couleurs de Pierre Paquet (le créateur des éditions qui portent son nom).
Ces auteurs ont de l’avenir et que je me réjouis de retrouver très bientôt dans de nouvelles aventures.
BOUTONS