Je vous avais déjà parlé de Armor Wars de James Robinson et Marcio Takara, une série très sympathique et passionnante sans non-plus être exceptionnelle. Est-ce que les 3 derniers épisodes changeront la donne ?
À Technopolis, quelqu'un a tué Spyder-Man. Ce dernier a découvert un secret qui pouvait remettre en question toute l'existence des gens de Technopolis. Clairement, quelqu'un a voulu éviter qu'il dévoile cette information. Qui est derrière ce meurtre qui n'est que le premier ?
Marvel Comics * Par James Robinson & Marcio Takara * $3.99
L'enquête pour trouver le meurtrier de Peter Ulrich continue. Tony Stark passe enfin à l'action mais le personnage n'est toujours pas central. D'ailleurs, Robinson commence à enlever le focus sur Marchal Rhodes pour s'intéresser à Kiri, la petite-amie du défunt.
L'intrigue stagne un peu mais on découvre les réactions de personnages suite à la révélation du précédent épisode qui bouleversent la vie des habitants de Technopolis. En tout cas, à la fin de l'épisode, les deux vilains supposés rentrent dans l'équation. Étrangement, je pense que cela sera plus intéressant pour le moment du côté d'Arno Stark que de Wilson Fisk.
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La suite de l'enquête de Jim Rhodes, Thor de Technopolis, continue et l'emmène face à face avec Kingpin. A l'instar de la version 616, nous découvrons que le colosse à une puissance de frappe extraordinaire. Mais ce qui importe le plus c'est la tournure que prend l'histoire, un dernier virage avant l'épisode ultime.James Robinson a bien mené sa barque jusque-là. En focalisant sur différents personnages sur les précédents épisodes, il a su garder l'effet de surprise. Surprise qui arrive en fin d'épisode avec un cliffhanger gigantesque. L'épisode est comme les autres passionnants à lire sans non plus être renversant.
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Ce dernier épisode explique donc toutes les origines de Technopolis. En plus d'être une histoire complète auto-suffisante, Armor Wars pourrait être le pilote d'une série tellement Robinson laisse une porte ouverte. Je ne sais pas si j'apprécierais mais faut dire que même pour Robinson, le rythme de 5 épisodes est intense pour permettre de créer de véritables challenges. Il a tout de même réussi à rendre le tout passionnant, cohérent.
Sans être indispensable, je conseille quand même la lecture de la série parce que c'est une bonne histoire, solide et qui vous emportera certainement. Le travail graphique est en revanche remarquable. Bien sûr, je vais saluer le travail de Takara mais aussi de sa coloriste Esther Sanz et son lettreur Travis Lanham. Je trouve assez malheureux que les couvertures - plutôt dans l'hommage des années 80 - ne soient pas représentatives du travail intérieur. Ce n'est pas bien grave, en tout cas, c'est cybernétique comme il le faut et hyper dynamique. La grosse baston qu'est le dernier épisode est remarquable.