- Auteur : Darynda Jones
- Edition : Milady
- Sortie le 28 août 201 55, 8.20€, 476p
- Thèmes : Faucheuse, Démons, Romance…
- 4e de couverture : «Douze chiens de l’enfer se sont échappés. Leur but : me tuer, moi, Charley Davidson, faucheuse hors du commun et détective privée à mes heures, et rapporter mon cadavre à Satan. Mais j’ai d’autres chats à fouetter : comme mon père disparu alors qu’il menait une enquête des plus étranges ou encore mon ex-meilleure amie qui me hante nuit et jour, une épidémie de suicides qui laisse les autorités perplexes et mon fiancé qui s’est attiré les faveurs d’une célébrité locale… Le moins qu’on puisse dire c’est que je ne passe pas la meilleure semaine de ma vie.»
Mon avis : Voilà un petit moment que j’attendais la sortie du tome 7 des aventures de Charley. J’adore cette série pour beaucoup de raisons : déjà l’humour, on peut le dire, on en veut, on est plus que largement servit. Ensuite, et pas des moindre, Reyes, qui pourrait résister ? Certainement pas moi, je suis faible face aux personnages masculins… Cette série, c’est un ensemble de beaucoup de choses qui nous rend accrocs, les personnages, l’histoire, parce que l’on veut toujours en savoir plus, parce que l’on veut savoir ce qu’elle va finir par être capable de faire. Et, c’est avec un grand plaisir que je me lance dans cette chronique.
Charley est enceinte, et de Reyes bien sûr, un petit Pépin qui va devoir avoir la lourde tâche de tuer son grand-père, sacré programme pour un fœtus d’un mois. Pour autant, mis à part l’arrêt de caféine, Charley est en pleine forme, elle doit essayer de croiser le chemin de Douze, les chiens de l’Enfer envoyés pour la tuer, faire avec la présence continuelle de ses gardes du corps, sans pour autant arrêter d’aider le monde entier. Jessica qui la hante, des fillettes mortes, des corps qui disparaissent, des lettres de suicides, une journaliste complètement fêlée qui tourne autour de son fiancé et pour finir son père qui ne répond à aucun de ses coups de fils, ça fini par faire beaucoup, même pour notre faucheuse préférée.
Parce que oui, les Douze chiens de l’Enfer ont été lâchés, et en veulent à Charley. La majeure partie de ce tome tient en une chose : Reyes essaye désespérément de tenir Charley éloignée des Chiens. Et il n’y arrive pas vraiment. Comment faire lorsque même le fils de Satan et un esclave champion des Enfers de plusieurs siècles ne savent même pas eux-mêmes comment les éviter. Le sujet devient beaucoup plus épineux lorsque Charley se jette elle-même dans la gueule du loup en se soustrayant volontairement à la protection de son fiancé. D’ailleurs, ce tome est marqué par la présence plus… insistée de Reyes. On voit réellement l’évolution de leur relation, futurs parents, fiancés, mais aussi être surnaturels avec leurs devoirs, j’ai assez apprécié cette facette du tome.
Les prophéties, la recherche du pouvoir et leur fille deviennent un des maîtres mots du roman, s’ils ne sont pas capables de se protéger eux-mêmes, il faut au moins qu’ils protègent le seul être qui anéantira Satan, une toute petite chose surnommée Pépin. Et en cela, notre héroïne prend un peu de plomb dans la cervelle.
Reyes, je suis un peu deux poids deux mesures avec Reyes. Il est incroyable, sexy, charmeur, tout ça tout ça. Mais on comprend aussi assez facilement que derrière la façade, le démon n’est pas loin, et qu’il peine à museler ses instincts. Ils ressortent d’autant plus avec Osh’ ou même Charley lorsqu’elle se met en danger volontairement.
Pour le reste des personnages, j’aime toujours autant Cook, Amber, Robert (d’ailleurs le couple Cookie/Bob est vraiment adorable) mais je dois avouer qu’un certain daeva a attiré mon attention. Il est très clairement le gros point bonus de ce tome. On le découvre sans son cynisme habituel, il est adorable, protecteur et amical avec ceux qu’il considère maintenant comme faisant partie de sa famille. Ce qui change du statut de nourriture potentiel… Mmmmh, une âme !
Ma note : 17/20
Les points positifs : l’humour, les personnages, l’histoire
Les points négatifs : on se perd parfois dans l’action et dans l’humour justement.