BookMail : le facteur est passé !

Par Lucie & Marion

Aaaaaaaaaah!

J’ai reçu The Raven Boys, premier tome de la saga The Raven Cycle, que j’ai déjà lu et garde bien au chaud pour une relecture avant la sortie du tome 4 en mars 2016 ! J’avais aussi commandé The Mortal Instruments 6: City of Heavenly Fire et je voulais attendre d’avoir les deux pour vous en parler mais il y a, semble-t-il, un petit problème chez Bookdepository et je ne sais pas du tout quand il arrivera alors qu’à cela ne tienne!

Un peu de polémique!

Amoureux des livres, nous faisons parti d’un système. Nous sommes l’un des maillons de la chaîne de la vie d’un livre dans laquelle nous coexistons avec les auteurs, les éditeurs, les distributeurs, les conservateurs, etc. Dès lors nos actions et nos choix ont des répercussions sur tous les autres maillons.

Alors, acheter des livres en ligne : pour ou contre ?

C’est un sujet un peu délicat. Un peu comme l’écologie. Certains sont virulents et intransigeants, d’autres s’en fichent complètement et puis il y a ceux qui font ce qu’ils peuvent, comme ils peuvent.

Une société évolue et change, c’est un fait, mais je suis très triste d’être témoin de la disparition des librairies. Alors même si ce n’est qu’à mon échelle et que ça ne freinera pas forcément le sens dans lequel vont les choses, je me fournis au maximum dans les librairies.

Malheureusement, le déclin des librairies est déjà bien avancé : je n’ai pas de librairie de quartier. Je n’en ai jamais eu ou alors j’étais bien trop petite pour m’en souvenir. En tant que lectrice, mon premier réflexe est de me rendre à Gibert ou à la Fnac, ce qui prouve que le problème des librairies indépendantes remonte à bien longtemps (bah c’est ça! t’as qu’à dire que je suis vieille!).

Bien sûr, il y a aussi le prix à prendre en compte. Le livre est pratiquement un objet de luxe (16euros minimum pour un grand format!) et le collectionner peut vite devenir onéreux. On ne peut pas blâmer le lecteur de vouloir se fournir là où il peut trouver des livres à des prix raisonnables. Et même si dans mon quotidien j’ai fait le choix de consacrer une partie de mon budget aux livres au détriment d’autres choses (bien que cela soit des « sacrifices » que je ne ressens pas puisque je suis très heureuse comme ça), ce n’est pas pour autant que je vais dépenser des sommes absurdes lors de tous mes bookhauls ! Alors oui, il y a les poches, les livres d’occasion, les brocantes mais désolée, moi j’aime les beaux livres neufs et rutilants ! J’aime regarder mes étagères bigarrées et variées plutôt qu’une infinité de dos blancs ; typique des poches français (je sais que ça commence à changer, mais, ô si lentement!). Voilà pourquoi, parfois, je me permet de commander sur le net.

Alors, dans quelles conditions fais-je mes achats de livres en ligne ?

-quand je souhaite posséder un livre en V.O

-que je ne le trouve pas en librairie. Je peux faire deux ou trois librairies avant de me dire que je vais passer une commande.

-ou que la librairie l’a mais pas dans le format que je souhaite. Par exemple, je voulais TMI tome 6 est en V.O hardback or je n’ai trouvé que des paperbacks dans les commerces.

Et seulement dans ce cas-là.

Mais il y a aussi un autre truc. Le petit tourbillon dans l’estomac quand on reçoit le paquet. Vous voyez très bien de quoi je parle, j’en suis sûre ! Un bibliophile ressent tout un tas d’émotions pendant une lecture mais aussi quand il entre dans une bibliothèque et s’émerveille de tous ces volumes à portée de main, quand il pénètre dans une librairie et devient ivre d’envie, de frustration et de joie mais aussi lorsqu’il reçoit son colis. Cette petite boîte de carton attendue, désirée et qui contient un petit bijoux, comme un écrin. C’est comme Noël ou un anniversaire!

Je commande rarement mais je trouve que ce petit plaisir fait aussi partie de la vie d’un bouquineur et ce serait un peu dommage de s’en priver. Et vous? qu’en pensez-vous? Quelles sont vos habitudes d’achats livresques?

Marion