Piège nuptial – Douglas Kennedy

Par Celine72 @Celine_UDL

Un grand merci à Entre les Pages !

Éditions Pocket (2010) – 250 pages

Mot de l’éditeur :

Quelques règles élémentaires de survie dans le bush australien :
1) Ne jamais conduire en pleine nuit sur une route déserte : un kangourou se ferait une joie de défoncer votre pare-chocs.
2) Ne jamais céder aux charmes d’une auto-stoppeuse du cru.
3) Et ne jamais se laisser droguer, enlever et épouser par ladite autochtone.
Dans son village, en effet, le divorce n’est pas autorisé. mais le nombre de veuves y est impressionnant…

Mon résumé :

Dans ce roman, nous suivons Nick journaliste américain, approchant la quarantaine, qui décide du jour au lendemain de tout plaquer et de partir en Australie après avoir lu une carte par hasard. Après avoir rencontré quelques obstacles sur la route, il fait la connaissance d’une jeune auto-stoppeuse nommée Angie et cède à ses charmes. C’est alors, qu’après avoir perdu connaissance, il se réveille à Wollanup, un village ne figurant pas sur la carte, où vit une petite communauté entièrement coupée du monde aux mœurs assez particulières, dans laquelle on reste prisonnier car, il faut savoir que pour éviter les problèmes de consanguinité, il faut ramener du sang neuf. Ainsi notre héros, se retrouve marié à Angie sans qu’il se souvienne de quoi que ce soit.

Mon avis :

Piège Nuptial est le premier roman de Douglas Kennedy qui est paru pour la première fois en France sous le titre de Cul-de-Sac. Et c’est donc avec celui-ci que je viens de découvrir l’auteur et, c’est une belle découverte.
Même si je n’ai pas eu beaucoup d’attache pour Nick, j’ai aimé le suivre dans son calvaire hallucinant à Wollanup où l’on ne fait que boire de la bière et dépecer des kangourous. Il faut dire également que l’ambiance assez glauque nous est très bien retranscrite, au point où l’on s’y croirait vraiment. De plus, les membres de cette communauté sont très atypiques et, nous sont très bien décrits.
Ce que j’ai apprécié aussi c’est l’écriture de l’auteur, elle est très fluide, dynamique et surtout directe, ainsi le lecteur plonge rapidement dans cette histoire carrément hallucinante mais très crédible.
En conclusion, j’ai passé un bon moment de lecture avec ce roman, dont l’intrigue est très bien menée et nous tient en haleine jusqu’à la fin et donc, les pages défilent à une vitesse incroyable car on a une réelle envie de savoir comment notre héros va faire pour s’échapper de ce cul-de-sac.

À quoi ça sert de s’exténuer à la poursuite du bonheur quand les seules satisfactions que ce monde vous apporte sont aussi intenses que temporaires, aussi gratifiantes que modestes.

Une ville, c’est d’abord un espace où les distractions abondent, loin des immensités insondables qui vous obligent à vous regarder en face.

Mieux vaut rester en ville, où les petites certitudes abondent et où, surtout on n’est jamais forcé de rester seul avec soi-même.

Je vous invite à lire l’avis d’Entre les Pages sur ce roman ICI.