Rosa Bonheur, l’éloge du monde animal

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Un grand merci à Babelio pour m’avoir sélectionnée pour le dernier Masse Critique. Honte à moi, je connaissais le nom de Rosa Bonheur et n’avais jamais eu l’occasion de me procurer un ouvrage sur son travail de peintre. En fait, le premier tableau que j’ai vu, c’est celui du labourage nivernais au Musée d’Orsay. J’avais été frappée par la lumière qui s’en dégageait et le souci du détail dans les portraits des boeufs qui m’avaient semblé plus vrais que nature.

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Cet ouvrage présente une sélection de  ses tableaux (elle peignait essentiellement des animaux de ferme, des scènes de la vie rurale, mais aussi des animaux sauvages comme renards, lions, tigres, cerfs…), des affiches, des esquisses, et à la fin les sculptures réalisées par son frère. Lui aussi avait un don !

Je dois reconnaître que j’aurais préféré davantage de tableaux car, curieusement, la vie personnelle de Rosa Bonheur ne m’a pas trop intéressée (l’ouvrage aborde ses relations chaotiques avec son père, son « amour » des animaux qui lui fait commettre pourtant des bévues, son admiration pour Buffalo Bill, qui reste pour moi un tueur de bisons et donc d’Indiens…).

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Je regrette donc que l’on ne s’attarde pas davantage sur sa technique et sa position vis à vis des courants artistiques de l’époque. Elle n’entrait en effet dans aucune case, et son mode de vie parfois excentrique, ne suscitait aucune polémique. Mieux encore, elle a  vendu des toiles, à des prix incroyables ! Elle pu ainsi emménager au château de By, que l’on peut désormais visiter. J’aurai également aimé comprendre la raison d’un succès si entier, du moins jusqu’à la fin du XXème. Mais aujourd’hui, elle connait un regain d’intérêt et ce n’est que justice.

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En résumé, ce petite ouvrage de 60 pages ne pouvait pas tout aborder, c’est certain, mais constitue tout de même une excellente introduction à l’oeuvre de Rosa Bonheur. Je ne regrette donc pas mon choix.