Chronique « Réalités obliques »

Scénario & dessin de Clarke,

Public conseillé : Adultes / adolescents

Style : Fantastique
Paru chez Le Lombard, le 2 octobre 2015, 180 pages couleurs, 16.95 euros,
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L’histoire

Il n’y a pas une histoire, mais des histoires. Des instants de vie de différents personnages, perdus dans les dédales de leur petite existence.
Une femme qui vit un jour sur deux, un homme qui essaie de se rattraper dans la nuit noire, un homme qui se noie, un autre qui ne peut toucher rien ni personne, ou encore cette femme qui se promène en été dans un champ et ne peut en sortir….et une histoire de croquemitaine. 25 petites saynètes courtes et terrifiantes où l’on prend plaisir à avoir peur.

Ce que j’en pense

Clarke est connu pour sa série “Mélusine”. On oublie parfois qu’il nous a déjà embarqué dans des histoires décalées avec « Histoires à lunettes », même si celle-là jouait sur l’humour et la dérision.

L’album “Réalités Obliques” m’a fait revivre les moments d’angoisses enfantine, quand le week-end, je regardai, enfoncée dans mon canapé, le génial «The Twilight Zone» (la quatrième dimension). Que de nuits sans sommeil…

C’est avec délectation que j’ai plongé dans ces petites histoires courtes, pendant trois ou quatre pages, et qu’au travers ses protagonistes, j’ai vécu leur frayeur…

Son dessin en noir et blanc retranscrit sans détours la noirceur de ses récits et nous révèle un nouveau côté de son très grand talent. Certes, avec les années, il a mûri. Des ouvrages étonnant comme «Nocturnes » en 2012 ou «Les étiquettes» en 2014 et maintenant «Réalités Obliques». Il a encore beaucoup de choses à nous raconter.

Je crois bien qu’un de ces soirs, je vais me refaire une petite soirée “Rod Serling”, éteindre la lumière, m’enfoncer dans mon canapé, allumer ma télé et me mettre à frissonner…