Fanny André / Premier rôle, épisode 1 : Entrée en scène

Par Ninie W. @ninie067
Entrée en scène
  • Auteur : Fanny André
  • Serie : Premier rôle
  • Genres : Romance, Contemporain
  • Editeur : Milady
  • Collection : Emma
  • Publication: 09/ 09/ 2015
  • Edition: Numérique
  • Pages : 73
  • Prix : 0,00€
  • Rating:

Résumé :

Le jour où Thia, par un concours de circonstances incroyable, rencontre les acteurs de sa saga préférée, elle n'en croit pas sa chance. Et alors qu'elle a toujours eu un énorme crush pour le mystérieux et ténébreux Maden, elle va se retrouver à flirter avec le charmant Jackson, qui est loin de la laisser indifférente. Entre la passion ombrageuse et l'amour sans prise de tête, le choix s'annonce difficile...
Laissez-vous emporter sans attendre par l'énergie communicative de Thia, à travers un feuilleton en cinq épisodes romantique et épicé.
Épisode 1
Thia est folle de joie : avec ses meilleures amies, elle embarque pour Londres, afin d'assister à un événement dédié aux fans du prochain film d'une saga. Au programme : s'amuser entre copines, profiter, voir les acteurs de loin, et soupirer après le beau Maden, bien sûr ! Ce qu'elle n'avait pas prévu ? Qu'elle et ses copines se retrouvent en privé avec les membres du cast...

Avis de Ninie :

Tout d'abord je tiens à remercier Aurélia et Milady pour m'avoir offert l'opportunité de lire ce livre en m'accordant leur confiance.

" Ahhhhhhh !! Un nouveau titre de Fanny André ". *saute sur son canapé*.

C'était ma réaction quand j'ai entendu dire que l'auteur serait publiée à nouveau dans la collection Emma chez Milady. J'ai donc eu l'occasion de découvrir ce titre grâce à Aurélia l'attachée de presse de chez Milady (mais sachez que vous pourrez également le faire car il est disponible gratuitement sur les plateformes de téléchargements comme amazon ou 7switch).

Fanny André sait parfaitement comment attirer mon attention, car dans ses histoires elle parle très souvent d'art comme le cinéma ou la musique et chez moi c'est quelque chose qui occupe une grande partie de mon temps en plus de la lecture, elle fait donc mouche à chaque fois. C'est une particularité que j'aime beaucoup dans ses écrits. D'ailleurs une autre particularité que j'aime beaucoup chez elle, c'est que ses personnages féminins n'ont pas la langue dans leurs bouches, elles ont du caractère, pas mal de mordant, et on arrive facilement à s'identifier à elles surtout quand elles succombent au charme de séduisants hommes.

Thia et ses amies (par contre Fanny où trouves-tu les noms de tes personnages ? Parfois je me demande quel vieux dictionnaire tu as ouvert parce qu'ils sont trop bizarres. Miou, sérieusement c'est un pseudo hein ?) ont décidés de séjourner à Londres pendant quelques semaines afin de se rendre à une convention où quelques acteurs phares de leur série fétiche (aussi bien en livre qu'adaptée sur grand écran) seront présents. Et lorsque Maden Thomas et Jackson Easter entrent en scène, mon coeur balance déjà. Si j'aime beaucoup Jackson, rien que pour son prénom, il a un prénom parfait non ? *soupire* et son charme irrésistible, mon cerveau s'imaginait déjà ce Jackson lors d'une scène.

Vilaine Fanny ! Tu m'as empêché de dormir cette nuit.

J'avoue que Maden qui restait un brin mystérieux, me fascinait tout autant qu'il impressionnait Thia.

Les autres personnages sont tout aussi intéressant, que ce soit les amies de Thia, les amis de Maden ou les autres membres du cast, chacun enrichit le texte de l'auteur en apportant un peu truc à l'histoire. Je suis assez curieuse de voir comment Fanny André réussira le tour de force de me faire pencher vers Maden, car je suis sûre que Thia ne résistera pas à son charme ravageur.

Il faut toute fois que je réclame : Non mais c'est quoi cette fin ? Encore heureux que je m'y suis prise assez tard pour la lecture, ça m'évitera de trop attendre pour la suite qui sera disponible dès le 14 octobre. Alors je vous dit à très vite car il faut absolument que je sache comment va se dérouler la suite de ses quelques semaines à Londres.

Extrait :

Le temps que la deuxième limousine s'arrête, les premiers Callagher entrèrent dans la salle. Une tension monstrueuse monta dans les rangs. La porte s'ouvrit sur un Jackson Easter tout sourire, à la démarche souple. Il fut accueilli par des cris et des applaudissements. Mon cœur eut un méchant raté en le détaillant et je rougis. Il était plus beau que je ne m'y attendais et dégageait quelque chose de spécial malgré la distance qui nous séparait. D'après le rire étouffé de Miou, mon trouble ne passait pas inaperçu.

Son personnage de guerrier au grand cœur et à la langue bien pendue avait toujours eu la cote avant même la sortie des films, mais le charme naturel de Jackson avait encore ajouté au capital sympathie de Ryder, qui prenait de

l'importance au fil de l'histoire. Il s'approcha des fans en se dirigeant à l'opposé de Lincoln et Beth. Tyler Bishop, l'un des personnages principaux, membre du triangle amoureux, émergea à ce moment-là de la voiture. Précédé de peu par Lauren Tsweat, l'héroïne du film. Je la contemplai et la trouvai surprenante. Elle portait des vêtements très simples, un sourire timide et une crinière blonde en bataille. Elle semblait différente de son rôle, qui assez rapidement passait d'une jeune ado déboussolée à celui d'une meneuse, doublée d'une assez bonne combattante. Amusée, je regardais les débordements qui s'amplifiaient tout autour de moi.

J'assistais, sidérée, à un spectacle surréaliste, me sentant un peu en marge de tout ça. De manière peu charitable, je voulais bien l'avouer, je me divertissais tellement en me moquant intérieurement que je m'occupais moins des stars se tenant à quelques mètres à peine que de certaines filles. Ma tête pivota uniquement quand le niveau sonore explosa tout à coup. À deux doigts de me boucher les oreilles, je fronçai les sourcils. J'allais perdre un peu de mon audition, aujourd'hui.

Maden Thomas, de dos, signait des autographes. Ce n'est pas un raté que fit mon cœur, mais une dégringolade cinq bons centimètres plus bas que sa place habituelle. J'expirai bruyamment. Je devais virer carmin vu ma gêne à cette réaction instinctive. Je me tapotai les joues, en colère contre moi-même. Calme-toi, tu ressembles à une ado hystérique ! me houspillai-je. Heureusement, si je piquais souvent des fards, cela ne durait pas.