Trois voix nous racontent l’histoire de cette famille : Eli, son fils Peter et son arrière-petite-fille Jeannie.
Là, c’est du lourd. Un récit à l’apparence simple, celui d’une famille (ce n’est jamais simple me direz-vous), mais elle se déroule dans un monde d’une rudesse et d’une cruauté terrible, avec des hommes et des femmes aux personnalités à l’image de cette terre. J’ai appris pas mal de choses sur l’histoire du Texas et sur la culture indienne, comanche, plus précisément.
J’ai adoré ce roman, tout en détestant les trois narrateurs. Leurs personnalités très différentes ne sont absolument pas attachantes. Le but n’est pas d’éprouver de l’empathie pour eux, au contraire, je pense que l’auteur tenait à ce que ces trois McCullough soient aussi peu attractifs. Tout comme le reste de cette famille dont les mains ruissellent du sang des personnes qui ont osé croiser leur route.
Un grand morceau à lire, mais aussi un grand roman. Tous les jours je me réjouissais de lire la suite de la veille, tellement ce roman m’a plu.
Je le conseille vivement !
MEYER Philip, Le fils, Albin Michel, 2014