Dans le cadre d'une opération "Masse critique" avec Babelio (que je remercie énormément ainsi que Belfond) j'ai été sélectionnée pour lire le livre suivant :
Détails :
Auteur : Renaud Santa Maria
Nombre de pages : 272
Editions : Belfond
Genre : Roman contemporain
Résumé :
Le roman d'une renaissance ou le malheur sublimé. Il est là. Face à une des stèles de la division 74 du Père-Lachaise. Il observe le nom de celle qui l'a tant aimé. Celle qu'il a tant aimée.
Un an tout juste qu'elle a disparu. Un an que lui non plus ne respire plus, ne vit plus, guettant le signe qu'elle lui a promis sur son lit de mort. Un an sans que le temps ne parvienne à tempérer la tristesse de cet homme au coeur en berne. La tristesse de cet enfant qui a perdu sa mère, la femme parmi toutes les femmes.
Puis un jour un frémissement. Du bruit autour de la tombe, régulièrement. Augustin se sent épié, suivi. Ses amis un brin moqueurs le croient fou, fatigué et lui ordonnent le retour à la vie. Car les souvenirs, la nostalgie qu'affectionnent tant Augustin, comme des palliatifs à cette insoutenable absence, sont-ils la clef pour la vie à retrouver ?
Entre sa fascination pour la mort et la mélancolie, couplée à ce désir de vivre qui lui fut légué par celle qui la lui donna, Augustin descendra aux enfers pour mieux en jaillir et retourner vers le bleu et la lumière. Une leçon de vie fulgurante, une véritable esthétique de vie.
Mon avis :
Ce livre m'interpellait depuis sa sortie de part son titre...comment un malheur pourrait être une chance ? Augustin ne voit pas non plus comment le décès d'un être cher pourrait lui permettre d'aller mieux...Il a juste envie de la rejoindre. On peut comprendre qu'un amour si inconditionnel puisse être compliqué à laisser partir vers un nouveau chemin (enfin s'il existe). J'ai trouvé certains passages longs dans ce livre car il explore vraiment toutes les étapes d'un deuil. Peut-être est-ce une volonté de l'auteur de nous emmener dans les détails pour ensuite nous faire mieux comprendre pourquoi ce décès sera finalement une chance. Le roman est très bien écrit, sans tomber dans l'exagération. Augustin doit survivre à un être cher et pour cela il peut compter sur ses amis et aussi sur un signe de là-haut !!! Ce signe que l'on attend tous lorsque nous perdons les personnes que nous aimons le plus...Ce signe qui nous aide à croire en autre chose surement !Ce signe qui nous fait avancer parfois quand on a du mal à croire que la vie est belle. Ce signe qui nous fait comprendre que nous sommes "Un" avec l'univers.Ce signe totalement subjectif que nous cherchons partout et que nous avons du mal à trouver souvent. Nous pensons que ce sont les êtres aimés qui nous les envoient mais pourquoi ne serait-ce pas nous qui ouvrons juste un peu plus les yeux pour nous apercevoir que ce signe nous le portons en nous. J'aime croire que l'âme de ceux qui nous quittent reste un peu parmi nous et nous fait grandir. En fait, c'est nous qui continuons de les faire vivre en parlant d'eux, en vivant tout simplement. Augustin est touchant car il met le doigt sur de nouvelles perspectives d'avenir mais n'ose pas les approcher de peur de manquer à son "pseudo" devoir qui est d'aller au cimetière chaque jour... Ses amis sont plutôt secondaires dans ce récit pour moi car l'accent est mis sur le ressenti d'Augustin et sur sa façon de penser. Bien sur ils gravitent autour de lui mais en apportant chacun leur petite touche pour permettre à Augustin de rebondir et de repartir vers un avenir plus serein. C'est une belle lecture, un petit peu longue parfois mais touchante. C'est un livre qui malgré le sujet n'est pas si triste que cela car on y parle d'amour, d'avenir et de jolis sentiments aussi. Je mets un extrait d'un joli passage, il y en a d'autres mais ça risque de spoiler un peu l'histoire.
Détails :
Auteur : Renaud Santa Maria
Nombre de pages : 272
Editions : Belfond
Genre : Roman contemporain
Résumé :
Le roman d'une renaissance ou le malheur sublimé. Il est là. Face à une des stèles de la division 74 du Père-Lachaise. Il observe le nom de celle qui l'a tant aimé. Celle qu'il a tant aimée.
Un an tout juste qu'elle a disparu. Un an que lui non plus ne respire plus, ne vit plus, guettant le signe qu'elle lui a promis sur son lit de mort. Un an sans que le temps ne parvienne à tempérer la tristesse de cet homme au coeur en berne. La tristesse de cet enfant qui a perdu sa mère, la femme parmi toutes les femmes.
Puis un jour un frémissement. Du bruit autour de la tombe, régulièrement. Augustin se sent épié, suivi. Ses amis un brin moqueurs le croient fou, fatigué et lui ordonnent le retour à la vie. Car les souvenirs, la nostalgie qu'affectionnent tant Augustin, comme des palliatifs à cette insoutenable absence, sont-ils la clef pour la vie à retrouver ?
Entre sa fascination pour la mort et la mélancolie, couplée à ce désir de vivre qui lui fut légué par celle qui la lui donna, Augustin descendra aux enfers pour mieux en jaillir et retourner vers le bleu et la lumière. Une leçon de vie fulgurante, une véritable esthétique de vie.
Mon avis :
Ce livre m'interpellait depuis sa sortie de part son titre...comment un malheur pourrait être une chance ? Augustin ne voit pas non plus comment le décès d'un être cher pourrait lui permettre d'aller mieux...Il a juste envie de la rejoindre. On peut comprendre qu'un amour si inconditionnel puisse être compliqué à laisser partir vers un nouveau chemin (enfin s'il existe). J'ai trouvé certains passages longs dans ce livre car il explore vraiment toutes les étapes d'un deuil. Peut-être est-ce une volonté de l'auteur de nous emmener dans les détails pour ensuite nous faire mieux comprendre pourquoi ce décès sera finalement une chance. Le roman est très bien écrit, sans tomber dans l'exagération. Augustin doit survivre à un être cher et pour cela il peut compter sur ses amis et aussi sur un signe de là-haut !!! Ce signe que l'on attend tous lorsque nous perdons les personnes que nous aimons le plus...Ce signe qui nous aide à croire en autre chose surement !Ce signe qui nous fait avancer parfois quand on a du mal à croire que la vie est belle. Ce signe qui nous fait comprendre que nous sommes "Un" avec l'univers.Ce signe totalement subjectif que nous cherchons partout et que nous avons du mal à trouver souvent. Nous pensons que ce sont les êtres aimés qui nous les envoient mais pourquoi ne serait-ce pas nous qui ouvrons juste un peu plus les yeux pour nous apercevoir que ce signe nous le portons en nous. J'aime croire que l'âme de ceux qui nous quittent reste un peu parmi nous et nous fait grandir. En fait, c'est nous qui continuons de les faire vivre en parlant d'eux, en vivant tout simplement. Augustin est touchant car il met le doigt sur de nouvelles perspectives d'avenir mais n'ose pas les approcher de peur de manquer à son "pseudo" devoir qui est d'aller au cimetière chaque jour... Ses amis sont plutôt secondaires dans ce récit pour moi car l'accent est mis sur le ressenti d'Augustin et sur sa façon de penser. Bien sur ils gravitent autour de lui mais en apportant chacun leur petite touche pour permettre à Augustin de rebondir et de repartir vers un avenir plus serein. C'est une belle lecture, un petit peu longue parfois mais touchante. C'est un livre qui malgré le sujet n'est pas si triste que cela car on y parle d'amour, d'avenir et de jolis sentiments aussi. Je mets un extrait d'un joli passage, il y en a d'autres mais ça risque de spoiler un peu l'histoire.