Note 4/5
Quatrième de couverture :
Qui dit Joyau dit richesse. Qui dit Joyau dit beauté. Qui dit Joyau dit royauté. Mais pour les filles comme Violet, le Joyau est avant tout synonyme de servitude. Et pas n’importe quelle servitude : Violet est née et a grandi dans le Marais avant d’être formée dans l’optique de devenir Mère-Porteuse pour la royauté. En effet, au sein du Joyau, la seule chose qui prime sur l’opulence et le luxe, c’est la descendance…
Achetée par la Duchesse du Lac lors de l’Enchère des Mères-Porteuses, Violet est accueillie par une gifle. Désormais connue sous l’appellation #197, elle va rapidement découvrir la brutale réalité qui sous-tend l’étincelante façade du Joyau : cruauté, trahisons et violence sourde sont les méthodes de la royauté.
Violet doit accepter ce sinistre quotidien… et tâcher de rester en vie. Mais c’est alors que naît une romance interdite entre elle et un séduisant jeune homme, loué pour servir de compagnon à la nièce aigrie de la Duchesse. Bien que la présence de ce dernier vienne illuminer le sombre quotidien de Violet au coeur du Joyau, les conséquences de leur relation illicite vont dépasser ce qu’ils redoutaient…
Avis :
Tout de suite attirée par la jolie couverture, je me suis rapidement procurée ce livre. C’est un roman que l’on compare souvent à la saga »La Sélection » de Kiera Cass du même éditeur Robert Laffont (Collection R). On peut en effet noter plusieurs similarités : le genre dystopie, le côté romance, les couvertures… Cependant la ressemblance s’arrête là. Le côté dystopique est beaucoup plus développé dans »Le Joyau » d’Amy Ewing. L’univers créé par l’auteur est plus riche et on est vite pris dans l’histoire.
On retrouve des mondes différents, chaque monde équivaut à une classe sociale. Le Joyau est le monde où règne la royauté. Les femmes issues du Joyau achètent, lors d’une Vente aux enchères, des mères porteuses durement formées pour porter leur enfant. Les femmes les plus ambitieuses feront vivre l’enfer à leur mère porteuse. Entre complots, alliances, trahison, l’auteure Amy Ewing tient en haleine son lecteur. Cette dernière utilise la dystopie pour dénoncer les conséquences dramatiques pouvant résulter de la recherche médicale. En effet, obliger les personnes au bas de l’échelle sociale à être des cobayes pour le bien de l’élite est loin d’être éthique.
La lecture est d’autant plus plaisante grâce à une héroïne très sympathique. Violet est modeste, déterminée et réfléchie. Elle ne m’a à aucun moment ennuyé. Elle est victime de son ‘talent’ comme toutes les mères porteuses mais essayera de prendre en main son destin.
Le point négatif qui m’a légèrement dérangé c’est que la quatrième de couverture en dévoile un peu trop. Il faut attendre la moitié du roman pour que ce que j’attendais se produise enfin. Cependant, cela n’a pas empêché de passer un agréable moment à lire Le Joyau. Ce tome 1 est une réussite et au vu de la fin intrigante il me tarde de lire la suite des aventures de Violet et de ses amis.
RDV le 15 octobre 2015 pour la sortie du tome 2 !