NOTE 4,5/5
Quatrième de couverture :
Je viens d’un pays qui est né à minuit. Quand j’ai failli mourir, il était juste midi passé.
Lorsque les talibans ont pris le contrôle de la vallée du Swat, au Pakistan, une toute jeune fille a élevé la voix. Refusant l’ignorance à laquelle la condamnait le fanatisme, Malala Yousafzai résolut de se battrre pour continuer d’aller à l’école. Son courage faillit lui coûter la vie.
Le 9 octobre 2012, alors qu’elle n’avait que quinze ans, elle fut grièvement blessée par un taliban dans un car scolaire. Cet attentat censé la faire taire n’a que renforcé sa conviction dans son combat, entamé dans sa vallée natale pour la conduire jusque dans l’enceinte des Nations unies. À seize ans à peine, Malala Yousafzai est la nouvelle incarnation mondiale de la protestation pacifique et la plus jeune candidate de l’histoire au prix Nobel de la paix.
Moi, Malala est le récit bouleversant d’une famille exilée à cause du terrorisme ; d’un père qui envers et contre tout a fondé des écoles ; de parents courageux qui, dans une société où les garçons sont rois, ont manifesté un amour immense à leur fille et l’ont encouragée à s’instruire, à écrire, à dénoncer l’insoutenable et à exiger, pour toutes et tous, l’accès au savoir.
Elle a reçu le PRIX NOBEL DE LA PAIX le 10 octobre 2014
Avis :
C’était en octobre 2014, je lisais un article de presse dédié à Malala Yousafzaï, la jeune Pakistanaise de 17 ans à qui on venait d’attribuer le prix Nobel de la paix. Elle devenait ainsi la plus jeune lauréate à qui on accordait ce prix. J’ai appris qu’elle a raconté son histoire à travers un roman, cela attisa ma curiosité et quelques jours plus tard je recevais « Moi, Malala, je lutte pour l’éducation et je résiste aux talibans».
Ce témoignage est très intéressant car il nous en apprend beaucoup sur le contexte politique au Pakistan. Il est vrai que je me posais de nombreuses questions. Pourquoi les talibans massacrent-ils les Pakistanais, pourquoi bombardent-ils des écoles ? Peut-on considérer cela comme une guerre de religion sachant que les deux camps ont la même foi ? Et puis pourquoi on les appelle « Talibans » sachant que ce mot arabe signifie « Etudiants ».
« Moi, Malala Yousafzaï » a répondu à ces interrogations. Elle explique beaucoup d’éléments tels que le rôle des Occidentaux, comment les Talibans se sont créés et comment ces fanatiques ont réussi à convaincre autant de monde (sachant que même le père à Malala a failli être tenté). Pour les intéressés de la géopolitique et de l’actualité ce livre est tout bonnement passionnant.
Quant à Malala qu’est-ce que je l’admire ! Elle n’avait que 15 ans quand on lui a tiré dessus. On voulait l’intimider afin qu’elle ne retourne plus à l’école car une fille selon les Talibans ça ne devrait pas étudier. Pourtant elle s’est relevée et encore plus forte et plus déterminée à défendre ses convictions ! C’est ce genre de personne qui change l’histoire. La relation entre Malala et son père est fusionnelle et très touchante. Son père est tout autant admirable. Il est né dans un pays où la place de la femme est dénigrée et pourtant il se battra durement en ouvrant une école pour filles malgré les risques encourus.
Ce livre prend forme. Il est réel, Malala existe bel et bien et son combat est toujours d’actualité. Elle s’est levée quand les hommes ont baissé les bras. Elle a été touchée mais n’a pas abandonné son combat. Une fille qui a l’espoir que le monde change. Malala aura changé l’histoire du Pakistan et la place de la femme dans la société Pakistanaise. Je suis d’ailleurs très heureuse qu’elle ait reçu le prix Nobel de la Paix. Malala Yousafzaï je te dis BRAVO à toi et à ta famille ! Peu de personnes aurait été capable de faire ce que tu as fait. Tu détiens une maturité que même certains adultes n’ont pas. Alors Malala j’applaudis à ton courage et ta volonté de changer le monde.
Petit conseil : si vous n’aimez pas être spoilé je vous déconseille de regarder les images avant de finir le livre.