La vie selon Florence Gordon de Brian Morton

cov1NOTE 3/5

Quatrième de couverture :

Florence Gordon est directe, brillante, acariâtre et passionnée. Maîtresse femme, elle est capable de réduire les imbéciles au silence d’une seule de ses piques acérées… Icône féministe aux yeux des filles, invisible aux yeux du reste du monde, à soixante-quinze ans, elle a mérité – enfin ! – de se délester du fardeau de la famille pour se consacrer à son œuvre. Mais à peine a-t-elle entamé ses mémoires, si longtemps différés, que son fils Daniel revient s’installer à New York avec sa femme et sa fille. Florence se retrouve alors impliquée dans leurs mélodrames familiaux qui vont assombrir ses journées et menacer son rempart de solitude. Sans parler de son pied gauche, qui commence à la faire boiter…

Avis :

Au premier abord, difficile de s’entendre avec Florence Gordon, 75 ans, icône féministe qui vous remet en place dès qu’elle en a l’occasion. Elle vit sa vie comme bon lui semble. Elle n’hésitera jamais à vous faire savoir le fin fond de sa pensée. Écrivaine, elle se lance dans la rédaction de ses mémoires et se retrouve chamboulée par l’arrivée de son fils Daniel et de sa famille à New York.
Ce roman comporte des chapitres très courts ce qui rend la lecture très fluide. A mon sens il n’y a pas de réelle intrigue à l’histoire. Il est juste question de quatre personnages et des aléas de la vie. Sont-ils tous attachants ? Non pas forcément mais leurs imperfections les rendent réels. Daniel, Janine sa femme, leur fille Emily et Florence Gordon ont chacun leur souffrance qu’ils partagent avec nous. Ils ont cependant des difficultés à communiquer entre eux, ce qui résulte en des malentendus voire des situations très délicates.
J’ai préféré la deuxième moitié du roman à la première que je trouvais assez ennuyeuse. Le problème est que je suis restée sur ma fin. Une fin brutale ! Tout s’arrête d’un coup sans vraiment savoir ce qu’il va se passer et j’avoue ne pas apprécier ce genre de dénouement. Dommage car je commençais enfin à rentrer dans l’histoire.

Je voulais mettre un 2,5/5 mais Brian Morton a une jolie plume alors ça fait monter la note. :)