- Auteur : Laurell K Hamilton
- Edition : J’ai lu Darklight
- Sortie le 15 juin 2011, 8.90€, 351 pages
- Thèmes : bit-lit, érotisme, faes
- 4e de couverture : «On pourra le dire, je m’en sors plutôt bien ! Malgré mes origines humaines, ma candidature pour le trône Unseelie est toujours d’actu. Reste à tomber enceinte. Mes gardes et moi y consacrons nos nuits… Quand nous ne sommes pas interrompus bien sûr : mon calendrier nocturne vient d’être interrompu par une noble de la Cour Seelie. Elle prétend que deux de mes hommes l’auraient violée. Absurde ! Je vais devoir faire preuve d’ingéniosité pour les protéger de la colère de mon oncle, le Roi Taranis… mais aussi échapper au sort qu’il me réserve…»
Mon avis : je vous retrouve aujourd’hui pour une série qui commence à être un peu longue. J’ai commencé à lire Merry Gentry car j’apprécie beaucoup la plume de l’auteure, qui est aussi celle des Anita Blake, j’ai beaucoup aimé les premiers tomes dans l’univers des Fey, la politique, les intrigues très bien menées. Cependant, au fur et à mesure, on se retrouve avec de l’érotisme qui prend beaucoup trop de place par rapport à l’intrigue, et justement, une histoire qui stagne et qui atteint des longueurs assez impressionnantes. Voilà mon sentiment à la fin de la lecture du cinquième tome. Même si, il y a eu de très bonnes scènes à la fin du roman, j’avais été mitigée par ma lecture. Le tome six, est plus petit, par conséquent, je n’ai pas grand-chose à dire. Il ne sait pas passez grand-chose si ce n’est dans les dernières pages et encore une fois cela m’agace quelque peu, cependant, les révélations qui ont été faites redorent un peu le blason de ce tome.
Merry doit faire face à la juridiction humaine, trois de ses gardes ont été accusés de viol par une noble Seelie, et Taranis veut les discréditer par les voies humaines et non fey. Il dévoile des éléments et lave son linge sale en public, ce qui étonne particulièrement nos héros. Face à ce nouveau complot, Meredith est lasse des énigmes, des complots et de la pression que fait peser sur ses épaules sa Tante Andais, reine Unseelie. Elle n’est toujours pas enceinte, et la haine de sa tante pour elle ne fait que grandir à mesure que ses gardes la quittent pour rejoindre Meredith en exil.
On est toujours au plein cœur de la course au trône, Meredith n’étant toujours pas enceinte, ce sujet est dans toutes les bouches, tous les esprits. Les intrigues royales prennent aussi une place importante. Taranis accuse publiquement les gardes de la princesse d’être l’auteur du viol de l’une de ses nobles, tout cela pour réussir à mettre la main sur sa nièce. Il a eu vent que la déesse avait fait d’elle Son réceptacle, qu’elle faisait renaître la magie dans le sithin Unseelie, il veut donc faire d’elle sa Reine et pour cela il est prêt à tout, y compris à mentir ouvertement. Outre cela, la révolution couve chez les seelie, et Merry doit faire face à une demande plus qu’étrange et à la réaction de sa Reine. Andais, de plus en plus cruelle se targue de torturer les gardes qui n’ont pu partir en exil avec elle, alors qu’ils le désiraient.
Il ne se passe pas grand-chose dans ce tome, Merry est à bout, elle est fatiguée, elle désire simplement pouvoir vivre son amour avec Doyle et Frost sans avoir besoin de se donner à tous les autres, y compris les Gobelins. Mais la politique passe avant tout, et ses préférés et elle-même le savent pertinemment. Elle doit être enceinte, et vite. J’ai apprécié qu’il y ait vraiment moins de sexe dans ce tome. C’en devenait lassant. Surtout avec autant d’hommes, tant de fois par jour, non que cela me gêne, mais au bout d’un moment, cela perd de son charme.
On assiste cependant à quelques moments émouvants, notamment avec Frost et Rhys qui se livrent sur leurs passés et sentiments. Il me semble que c’est la première fois que je trouve un moment vraiment émouvant dans ce tome, où j’en ai même eu les larmes aux yeux. Mais je n’en dirais pas plus, le spoiler serait vraiment trop important ! Mais je suis triste et déçu, j’ai perdu mon personnage préféré.
Pour le coup, la fin du tome marque un changement important pour la suite des romans et j’espère que l’on va assister à un véritable retournement dans la trame des tomes. La fin de celui-ci m’a donné envie de continuer cette lecture alors j’espère ne pas déçue par la suite !
La fin est plutôt intéressante et bien faite, elle donne envie de lire la suite, ce qui jusque maintenant avait manqué. Disons que l’auteure connait son métier et sait parfaitement nous donner envie de lire la suite même sans que le tome ait été exceptionnel. Et, je suis curieuse, j’ai envie de connaître la suite, de savoir comment ça va se finir pour eux, du coup, je vais lire les autres romans. Et puis, pour être honnête avec vous, je les ai déjà, donc je n’ai pas vraiment le choix !
Je dois marquer un certain détail : il y a énormément de personnages dans cette série, parfois même beaucoup trop, pour une fois, l’auteure a concentré son intrigue sur certains, cela donne un peu de légèreté et ça facilite la compréhension. Trop de gardes tue les gardes, vraiment.
L’auteure nous entraîne toujours dans des longueurs un peu rebutantes, mais il y a du fond derrière, alors ça me dérange moins. Cependant, parfois, on voit des redondances dans l’écriture qui sont gênantes. Ça donne une certaine lourdeur à un récit qui s’en serait bien privé.
En résumé : Un tome qui meilleur que les précédents, enfin un peu de changement et de mouvement, et ça fait du bien. Merry s’affirme en tant que princesse et en tant que femme, les gardes bien que de plus en plus nombreux sont moins présents, et surtout il y a beaucoup moins de sexe et ça, c’est vraiment un bon point.
Ma note : 13/20
Les points positifs : l’émotion et la fin du tome
Les points négatifs : les longueurs, le manque d’action.