Chronique : Des Garçons bien élevés - Tony Parsons (La Martinière)

" La force de tes coups n'a pas d'importance. [...] Ce qui compte, c'est la force des coups que tu es capable d'encaisser tout en continuant à te battre. "

Je suis très impressionné par la qualité du texte de Tony Parsons (bien traduit par Pierre Brévignon), auteur dont je découvre la prose via Des garçons bien élevés.

Alors oui, le pitch de départ est un classique du genre (des assassinats dans le présent qui déciment un groupe d'anciens pensionnaires d'une école militaire, une mystérieuse disparition à l'époque qui les concernent, etc.).

Mais la caractérisation des personnages et la trame narrative sont parfaitement maitrisées. Bon tempo, belle musicalité, Tony Parsons en véritable chef d'orchestre gère son univers avec maestria.

Avec un casting aussi attachant, on ne peut que se réjouir de savoir que Des garçons bien élevés est le premier opus d'une série qui compte déjà une suites en anglais, The Slaughter Man et un titre à paraitre en 2016, The Hanging Club.

L'occasion pour moi de féliciter les éditions de la Martinière pour cette nouvelle collection thriller et ses deux derniers titres prometteurs, ce roman de Tony Parsons donc, et Le Festin des fauves de Dominique Maisons, à paraitre et tout aussi incontournable (chronique à venir).

En conclusion, deux dates à noter sur vos tablettes : le 22 octobre pour la parution du roman de Tony Parsons, des Garçons bien élevés et le 5 novembre pour Le Festin des fauves de Dominique Maisons, aux éditions de la Martinière.

Frédéric Fontès, www.4decouv.com