Lecture Commune
Le Pocket N°7122, c’est le premier tome de Dune, un livre écrit par Frank Herbert en 1965. Premier tome d’une série qui en compte 6, il s’agit du « livre de science-fiction le plus vendu au monde » (selon les chiffres datant de 2003 sur wikipédia). Comme c’est un pavé de 900 pages (et qui date un peu), j’ai proposé une Lecture Commune pour qu’on puise se motiver à plusieurs et partager nos impressions au fil de la lecture. Si vous voulez en savoir plus (ou nous rejoindre), voici l’article où je présente le tout.
Nous avons choisi de diviser le livre en sept parties de façon à faire des petits commentaires pendant l’avancement de la lecture et à garder plus ou moins le même rythme de lecture.
- Retrouvez ici mon article sur la partie 1 (début à page 105).
- Retrouvez ici mon article sur la partie 2 (p.105 à 184)
- Retrouvez ici mon article sur la partie 3 (p.185 à 350)
- Retrouvez ici mon article sur la partie 4 (p.350 à 498)
- Retrouvez ici mon article sur la partie 5 (p.498 à 620)
- Retrouvez ici mon article sur la partie 6 (p.621 à 741)
Partie 7/7
Résumé et impressions (p. 741-826)
Cette septième et dernière partie commença fort ! Paul est dans le coma après avoir voulu essayer d’absorber l’Eau de Vie (qui est un poison pour tous sauf pour les Bene Gesserit). On découvre qu’il a eu un fils avec Chani, la femme qui est devenue sa concubine il n’y a même pas 200 pages de cela. Pire encore ! Lorsqu’il se réveille de ce coma, il découvre que son fils nouveau-né est mort et qu’Alia, sa soeur, est prisonnière. Je vous avoue que j’ai été assez chamboulée par toutes ces nouvelles. Les événements s’enchainent trop vite sans qu’on sache très bien en détails ce qu’il s’est passé. Les ellipses temporelles sont importantes pour faire avancer le récit mais là, c’était un peu trop soudain. On découvre que notre héros à un fils et puis quelques pages plus loin, le voici déjà mort… Triste sort pour ce jeune bambin que l’on vient à peine de découvrir. Et que dire de Paul qui se réveille de cette terrible épreuve pour entendre que son héritier est déjà mort. D’ailleurs, ce coma n’a pas été vécu par l’entourage de Paul de la même façon qu’il la vécu lui-même. Lui voyait cela comme un long rêve où il lui était possible d’être à plusieurs endroits en même temps alors que sa famille a été à son chevet pendant plus de trois semaines entières ! Pour ce qui est du sort de la petite Alia, prisonnière de l’empereur, sachez qu’elle ne s’est pas laissée faire. Cette petite a du cran et je serai curieuse de voir comment elle grandira et se développera. Peut-être deviendra-t-elle encore plus puissante que son frère, le Kwisatz Haderach ?
La fin de l’histoire se déroule assez rapidement. Les Fremen vont se battre contre les troupes Sardaukars de l’Empereur. Paul est leur leader et grâce à lui, ils gagnent la bataille final. Etant vaincu, l’Empereur se voit obligé de donner la main de sa fille, Irulan, en mariage à Paul. Celui-ci accepte (pour pouvoir assurer sa domination sur les autres peuples) bien qu’il soit toujours amoureux de Chani. Les événements de cette bataille sont décrits assez rapidement et c’est dommage de ne pas pouvoir suivre en détails tout ce qu’il s’y passe. Comment Paul et l’empereur se sont-ils retrouvés dans la même pièce ? Quels sont les détails de la mort de son fils ? Les questions sont encore nombreuses… Mais en même temps, je comprends que dans un bouquin de 800 pages, on ne peut pas s’attarder sur tous les petits moments de la vie de son héros.
En conclusion, j’ai adoré cette histoire jusqu’au bout et c’est surtout les dernières pages qui me donner en vie de continuer à lire la suite pour voir comment tout cela va se dérouler entre Paul, Irulan et Chani. Les personnages féminins de cette histoire sont vraiment surprenants et j’aimerais beaucoup découvrir la suite de leur histoire (peut-être pas tout de suite mais dans quelques années, qui sait ?). Que va-t-il se passer avec la princesse Irulan ? Le suspense restera entier jusqu’à la lecture du tome 2 !
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Avis final
Pour ce qui est de mon avis final sur le livre, je vous redirige vers l’article qu’a écrit Pitiponks. Nous avons lu le livre en même temps dans le cadre de la lecture commune et j’avoue que son avis résume parfaitement bien mon ressenti et mes impressions sur le livre. Ce fut une lecture assez longue de part le nombre de pages mais aussi du style de l’auteur qui créé véritablement tout un monde (personnages, univers, langage – merci au lexique qui fait plus de 20 pages d’ailleurs…). Lorsqu’on commence à lire Dune, on part dans une aventure géniale et originale qui rappelle, en effet, un peu l’univers de Star Wars. Je suis contente d’avoir lu ce premier tome même si j’ai quand même mis longtemps à le lire. Un grand merci aux participants de la lecture commune qui m’ont aidé à me remettre dedans !!! Je ne sais pas si je lirai un jour la suite mais j’avoue avoir été charmée par les personnages de Paul et de Jessica, de l’empereur et du Baron et du peuple des Femens. On ne peut rêver mieux en tant que lecteur que de partir dans une aventure complètement unique qui vous embarque loin… loin dans votre imaginaire.
Mes petites notes
(avec l'aide du lexique et d'Internet)
- Arrakis : Planète que l’on appelle aussi « Dune »
- Jessica : mère de Paul et concubine du Duc Leto. Elle fait partie des Bene Gesserit. Elle n’aurait pas du donner un fils à Leto. Son rôle est d’engendrée une fille.
- Paul Atréides : héros de l’histoire, fils de Jessica. Il est l’héritier de la maison des Atréides et à 15 ans lorsque le récit débute.
- Fremen : libres tribus d’Arrakis, habitants du désert, survivants des Vagabonds Zensunni. Ils ont la particularité d’avoir les yeux entièrement bleus (sans blanc).
- Bene Gesserit : faction de l’Imperium réservée aux étudiants de sexe féminin (à laquelle appartient Jessica) qui tente de mettre au point un programme génétique dont le but est de créer l’Être Suprême (= Kwisatz Haderach)
- Kwisatz Haderach : l’inconnu que désignait les Bene Gesserit pour lequel elles cherchaient une solution génétique, le mâle B.G. dont les pouvoirs psychiques couvriraient l’espace et le temps.
- L’épice ou mélange : Arrakis en constitue l’unique source. L’épice provoque une légère accoutumance et peu devenir dangereuse si on en consomme de trop. Elle serait la clé des pouvoirs prophétiques et des navigateurs de la Guilde.
- Guilde : la guilde spatiale est un des trois éléments du tripode sur lequel repose la Grande Convention. Elle constitue la seconde école d’éducation psychophysique.
- CHOM : Combinat des Honnêtes Ober Marchands
- Duncan Idaho : maitre d’armes et professeur de Paul.
- Missionara Protectiva : technique de manipulation des masses utilisée par les sœurs du Bene Gesserit. Ce procédé consiste à user de leur influence mystique pour diffuser au sein d’une population, un savoir secret fait de mythes et de croyances et ainsi d’élaborer, générations après générations, les fondements d’une religion qu’elle pourront orienter selon leurs fins. (Source : wikipédia).
- Révérende Mère : est une membre de l’ordre du Bene Gesserit. À la fin de leur éducation et de leur entrainement, les acolytes du Bene Gesserit subissent l’épreuve de l’Agonie de l’épice. Cette épreuve peut être mortelle pour certaines. Si elles survivent à cette épreuve redoutable, les Révérendes Mères ont alors accès à la Mémoire Seconde. Elles peuvent aussi faire le « Partage », c’est-à-dire mettre en commun leur Mémoire Seconde avec une autre Révérende Mère. (Source : wikipédia).
Division du livre en sept parties
- Partie 1 : du début à la p.105 « C’est Elle, murmura-t-elle. C’est bien Elle. La pauvre. » = Une première partie assez courte juste pour échanger nos toutes premières impressions.
- Partie 2 : « Yueh ! Yueh ! Yueh ! dit le refrain » p.106 jusqu’à p.184 « Ce monde aussi peut être hideux. » = A peu près la moitié du Livre Premier.
- Partie 3 : « Il n’est probablement pas de révélation plus terrible… » p.185 jusqu’à p.350 « Et les larmes roulèrent sur ses joues. » = Fin du Livre Premier.
- Partie 4 : début Livre Second Muad’dib p.351 jusqu’à p.497 « Une puissance inestimable pour un Duc hors-la-loi ! » = A peu près la moitié du livre second.
- Partie 5 : « Les Fremens avaient au degré suprême cette qualité… » p.498 jusqu’à p.620 « Toujours, dit-elle, et elle l’embrassa sur la joue. » = Fin du livre second.
- Partie 6 : début Livre Troisième p.621 jusqu’à p.741 « Ainsi nous verrons bien si je suis le Kwisatz Haderach qui peut survivre à l’épreuve des Révérendes Mères. » = A peu près la moitié du troisième (et dernier !) livre.
- Partie 7 : « Et l’on dit dans la troisième année de la Guerre du Désert… » p.742 jusqu’à p.826 « l’Histoire nous appellera : épouses. » = Fin du Livre Troisième et FIN du livre !