La Philosophie dans le Boudoir.

PRESENTATION DE L'AUTEUR :

Le Marquis de Sade était un homme de lettres, romancier, philosophe et homme politique français. Occultée et clandestine pendant tout le XIXè siècle, son oeuvre littéraire est réhabilité au XXè siècle par Jean-Jacques Pauvert. Son roman, Justine ou Les Malheurs de la vertu, scandalise mais surtout, il fait peur : très vite, on sent que la subversion l'emporte sur l'obscénité. Cette oeuvre marque la naissance de la mythologie sadienne.

La Philosophie dans le Boudoir.

Edition du livre : Folio.

Date d'édition du livre : 1976.

Nombre de pages : 312.

QUATRIEME DE COUVERTURE :

Dolmancé à Eugénie : "Soyez de même extrêmement libre avec les hommes ; affichez avec eux l'irréligion et l'impudence : loin de vous effrayer des libertés qu'ils prendront, accordez-leur mystérieusement tout ce qui peut les amuser sans vous compromettre ; laissez-vous manier par eux... ; mais, puisque l'honneur chimérique des femmes tient à leurs prémices antérieures, rendez-vous plus difficile sur cela ; une fois mariée, prenez des laquais, point d'amant, ou payez quelques gens sûrs : de ce moment tout est à couvert ; plus d'atteinte à votre réputation, et sans qu'on ait jamais pu vous suspecter, vous avez trouvé l'art de faire tout ce qui vous a plu."

Pour continuer mon tour de la bibliographie du Marquis de Sade, je me suis laissée tenter par La Philosophie dans le Boudoir. L'histoire est très intéressante et sa forme théâtrale est plutôt bien adapté pour un cours de libertinage. A travers les Sept Dialogues, on suit l'éducation d'Eugénie par Mme de Saint-Ange, Dolmancé et d'autres protagonistes. Ces cours de libertinages vont par paire : la théorie et bien évidemment la pratique. Concernant le personnage d'Eugénie, elle n'a que 15 ans mais je la trouve très ouverte d'esprit pour son jeune âge.

Dans ce roman, j'ai toujours la belle plume du Marquis de Sade avec des thèmes récurrents : le viol, la sodomie, l'inceste et les orgies, et toujours avec un vocabulaire cru et soutenu. On aperçoit également comment la société avant la Révolution française vivait et c'est une très bonne chose.

Le roman m'a beaucoup plu, je reste toujours "accro" de la qualité des écrits du Marquis.