Bonjour,
Toute ma petite famille est partie en vacances ce matin…j’ai donc pu me caler sur mon canapé et lire tranquillement toute la matinée…et même un peu en début d’après midi. Du coup, j’ai fini Les Maîtres Chanteurs d’Orson Scott Card
4ème de couverture
«Pendant soixante-dix-neuf ans, Mikal n’eut pas d’Oiseau Chanteur. Durant tout ce temps, il conquit la galaxie et imposa la discipline de Frey à toute l’humanité et fit régner la paix de Mikal, tant et si bien que chaque enfant à naître avait le raisonnable espoir de vivre jusqu’à l’âge adulte, puis il établit les meilleures formes de gouvernement pour chaque planète et chaque district et chaque province et chaque cité. Pourtant, il attendait toujours. Tous les deux ou trois ans, il envoyait un messager vers Tew avec pour le Maître Chanteur cette unique question: « Quand? » Et la réponse lui revenait, immanquable: « Pas encore. » Et Esste se faisait vieille, sous le poids des ans et du travail de toute une vie. Sa quête lui fit bien découvrir plus d’un Oiseau Chanteur mais jamais un qui fût capable de chanter en harmonie avec Mikal. Jusqu’au jour où elle rencontra Ansset. »
Mon avis
Les maîtres chanteurs c’est l’histoire de Ansset, de son enfance à sa mort. Au départ Ansset est un jeune garçon prodigieux qui chante à merveille mais dont le Contrôle est tellement parfait qu’il ne semble rien ressentir. On va suivre son histoire du début à la fin de sa vie. S’est le 2ème Orson Scott Card que je lis, et même si j’ai apprécié Ender, j’ai encore été plus emporté par celui-là.
J’ai été touché par Anssel, son histoire mais aussi ce qu’il transmet à ceux qu’il aime, mais aussi aux générations futures.
Les personnages sont attachants, et les complots politiques me semblent par certains points encore d’actualité.
Le découpage en partie bien fait, chacune concerne la personne qui a le plus d’importance à des moments clés de la vie d’Anssel (Essle, Mikal et Kya-kya). Tous ses personnages secondaires sont attachants et plein d’amour pour ce garçon….j’ai été entraînée par leurs sentiments et leurs envies d’aider Anssel à donner le meilleur de lui-même.
Cette histoire aurait pu se situer à n’importe qu’elle époque, pour moi, le côté SF n’enlève rien mais n’apporte rien non plus.
Conclusion : j’aime le style d’Orson Scott Card, je trouve son écriture fluide et j’ai trouvé cette histoire émouvante et très humaine.
Jamais je ne te blesserai
Toujours je t’aiderai.
Si jamais tu as faim,
Te donnerai mon pain.
Si la peur t’envahit,
Je suis la, ton amie.
Je t’aime désormais
Et l’amour ne finit jamais.
Bonne lecture !!