Ma compagne, mon bourreau

Par Kayleigh
de Maxime GagetIls sont de grands oubliés, représentent un non-dit au coeur du tabou de la violence conjugale: les hommes battus. Leur parole est souvent tournée en dérision, niée. Maxime Gaget connaît bien cette solitude, ce désarroi face à une brutalité méconnue et ignorée. Un témoignage unique, courageux et poignant qui lève le voile sur l'autre visage de la violence conjugale.***J'ai découvert ce témoignage difficile et souvent incompréhensible suite à un article dans un journal. Je voulais absolument connaître les raisons qui ont poussé cet homme à rester malgré la brutalité de cette femme.Maxime prends le temps de nous expliquer sa personnalité, son parcours personnel et professionnel avant de rencontrer Nadia.Nadia et Maxime n'ont rien en commun. Cela se ressent dès la première rencontre. Mais Maxime est attiré par cette femme et va débuter une relation avec elle. Nadia est un monstre et Maxime un objet docile entre ses mains. On a du mal à comprendre cette relation qui se dessine devant nos yeux. Nadia a une emprise telle que Maxime finira par tourner le dos à ses proches, finira par se plier à toutes les volontés de cette femme et surtout se retrouvera anéanti, sans rien. Toute la partie sur son travail et la gestion de son argent m'a écœuré.Le plus étonnant est l'entourage de Nadia, son frère et sa mère, qui comprennent rapidement la situation et la souffrance dans laquelle se trouve Maxime. D'une certaine manière, ils l'épauleront mais sans jamais faire plus. Un simple coup de fil de leur part aurait pu éviter des mois de calvaire à ce pauvre homme.On ne se concentre que sur le calvaire et la difficulté de sortir de ce cercle vicieux. Au final, femme ou homme, on s'en fiche royalement. Pourquoi un homme devrait-il avoir honte de subir ce supplice ?La souffrance est identique. Les bourreaux également. Homme ou femme.4/5Édition  : MichalonNombre de page : 221
2015