Même les profs ont une famille ! Gwladys Constant

Par Celine72 @Celine_UDL

Un grand merci aux éditions Oskar !

Éditions Oskar (2015), collection : La vie – 226 pages

À partir de 11 ans

Mot de l’éditeur :

Au jeu des sept familles, dans la famille « Profs », il y a les Bonneau.
Donnez-moi le père, prof de maths.
Donnez-moi la mère, prof de SVT.
Donnez-moi la fille, prof de français.
Reste Grégoire, le fils, l’intrus, qui entre en 2nde et se demande si, dans son cas, la cigogne ne s’est pas trompée d’adresse.

Mon avis :

À travers ce roman, nous suivons les membres de la famille Bonneau où père, mère, fille et fils échangent sur leur semaine de cours lors des repas de famille. Le sujet est très bien traité car, nous avons différents points de vue sur les études. Il y a Audrey vingt cinq ans, la fille, qui débute sa carrière de professeur de français, se plaignant que les élèves ne sont pas attentifs ; les parents Catherine et Jean approchant la retraite, qui soutiennent leurs enfants et surtout font part de leur expérience à Audrey et, il y a Grégoire quinze ans, le fils, qui est élève et donc donne son ressenti vis-à-vis des professeurs, des cours et des devoirs qu’ils trouvent trop nombreux pour avoir ensuite le temps de se divertir.
Ainsi, Gwladys Constant nous dépeint superbement bien ce métier avec son lot de contraintes qu’il engendre mais aussi, le plaisir de pouvoir transmettre ses connaissances.
De plus, le fait que les protagonistes sont de génération différente, ce livre peut alors viser un public assez large. Aussi, même si le fil conducteur de cette lecture est l’éducation nationale, l’intimité des membres de la famille Bonneau nous est quand même dévoilée afin, qu’on les connaisse mieux et que l’on ait plus d’attache pour eux.
En conclusion, j’ai passé un très bon moment avec ce roman et, je suis certaine qu’il plaira aux professeurs et élèves, entre autres.

Tant qu’il y a de l’indignation, il y a de l’espoir. Accepter, c’est renoncer.

Ce n’est pas parce qu’on sait plein de choses qu’on est intelligent. Faut pas confondre la culture et l’esprit.

L’intelligence, ce n’est pas le savoir, c’est la saisie du sens profond des choses.

Autre livre lu de Gwladys Constant :