De Dinaw Mengestu
Tous nos noms - Albin Michel - 21,50€Événement littéraire aux États-Unis, Tous nos noms est sans doute le livre le plus ambitieux de l’auteur des Belles choses que porte le ciel. Roman de la maturité, où l’évocation d’une amitié mise à mal par l’Histoire se confond avec le portrait d’un continent déchiré, il pousse plus loin encore l’exploration de l’exil et du déracinement.Isaac, un jeune Africain, est venu aux États-Unis dans le cadre d’un programme d’échange universitaire. Ni Helen, la jeune assistante sociale qui tombe amoureuse de lui, ni le lecteur ne connaissent son vrai nom : il l’a laissé derrière lui, en Ouganda, avec les promesses d’une révolution réprimée dans le sang par la future dictature, abandonnant aussi son ami le plus cher.Du chaos de l’Afrique à la solitude du Midwest, dans une Amérique déchirée entre la guerre du Vietnam et la lutte pour les droits civiques, l’écriture intimiste et mélancolique de Dinaw Mengestu, mêlant les voix d’Helen et d’Isaac, saisit les paradoxes de l’Histoire et de la nature humaine avec une force et une intelligence peu communes.
De plus je n'ai pas particulièrement accroché avec les personnages, j'ai trouvé Isaac distant en toute circonstance, comme s'il n'était pas réellement le personnage principal, et je ne me suis pas attaché à Helen, personnage simple, mais pas désagréable pour autant.
Pour moi le point fort de ce livre est ce que l'on voit à travers le regard de Isaac, ou il est question de combat, mêlé à de l'espoir.Je l'ai donc apprécié pour ce côté la plus que pour son histoire, elle manque de relief, j'ai mis du temps à finir ma lecture, mais j'en garde tout de même un bon souvenir.Je remercie une nouvelle fois les éditions Albin Michel pour m'avoir permis de lire ce livre.