Bon, en vrai le tome 11.
Il y a quelques années, j'avais bien accroché sur la saga Les chevaliers d'Emeraude, de Anne Robillard. De la fantasy jeunesse avec des pouvoirs, des dragons, une quête, des bons sentiments, des héros, et en prime de chouettes prénoms. Une écriture par contre plus que basique, mais au moins quand on quitte le livre pour mettre les coquillettes dans l'eau bouillante, on ne met pas longtemps à se replonger dans l'histoire.
C'est donc plutôt enthousiaste que j'avais débuté la suite, Les héritiers d'Enkidiev, mais c'est là que les coquillettes sont cuites. Archi cuites.
Après douze tomes de chevaliers, puis dix tomes d'héritiers, il existe à ce jour dans l'histoire environ 2.456.641 personnages, dont certains sont en réalité des dieux, donc changent de prénom en cours de route, et mieux encore, comme ce sont des réincarnations, certains sont père et fille dans leur enveloppe corporelle, mais frère et soeur dans leur âme divine. Vous me suivez ? Ils possèdent également un corps divin totalement différent d'un corps humain, allant du loup géant au dauphin avec des petites ailes. Si.
Et sinon, ça fait environ neuf tomes que 2.456.633 personnages essaient de rattraper Onyx pour le prévenir que Kamaati lui a volé sa forteresse et retient prisonnier une ancienne déesse déchue avec laquelle il avait eu une fille mi-humaine mi-scarabée, une femme mi-humaine mi-panthère avec ses huit enfants mi humains mi-panthères, qui est en réalité sa fille, et puis oh, j'ai déjà oublié les autres.
Vous vous demandez pourquoi je suis allée jusqu'au tome 11 ? Moi aussi. Surtout qu'il n'en reste plus qu'un, mais pas sûre que j'y arrive.
A éviter donc, sauf peut-être fans des Feux de l'amour.
Et pour la recette, les coquillettes c'est 8 min pour une cuisson Al Dente.