En première partie, la Roue parle des relations entre la Suisse et la Russie à partir du 18e siècle : le Vaudois Fréderic-César de La Harpe de Rolle précepteur à la cour de Catherine II, les vignerons vaudois du Chabag, le don de Gabriel de Rumine à la ville de Lausanne, le combat de Nadeja Souslova pour être ordonnée médecin par l'Université de Zürich, les mariages fictifs, la révolution russe qui pousse de nombreux Helvètes à rentrer.
Puis l'histoire devient une saga régionale empreinte de querelles, d'injustices, d'amour, d'espoir.
J.-Cl. Grivel" title="La roue > J.-Cl. Grivel" />Je dois bien dire, que j'ai eu beaucoup de mal dans la première partie du livre. En effet, nous sommes plus dans le récit structuré comme une leçon d'histoire, et ce n'était pas mon point fort à l'école.
Une fois dépassée cette partie, nous sommes en présence d'une structure classique de roman, donc ma réticence a fondu comme neige au soleil et je me suis laissé entraîner dans ce récit.
L'auteur nous peint une toile sur fond de vie campagnarde, où se côtoient les familles, les amis, les ennemis, la politique, le journalisme, ...
Comme vous pouvez le constater, nous n'avons pas de quoi nous ennuyer, il y a toujours à faire.
Tout n'est pas simple, mais si en plus les superstitions s'en mêlent, je vous laisse vous faire une idée du résultat.
Mais il y a également le personnage de Cassoux, un personnage que j'ai tantôt détesté, tantôt aimé, ou encore juste supporté. Un personnage qui tient une grande place dans le livre, et sans qui l'histoire ne serait plus la même.
Alors oui, j'ai eu du mal en commençant, mais j'ai aimé cet univers un peu déjanté qui malgré tout représente tellement bien la société et qui nous fait réfléchir sur la condition même des hommes au sein de la société.
Un livre à lire sans hésiter.
Merci aux éditions 5 Sens pour leur confiance.