Chronique « Capricorne, tome 19 – Terminus »
scénario et dessin de Andréas,
Public conseillé : Adultes / Adolescents
Style : Aventure fantastique
Paru aux éditions « Le Lombard », le 30 octobre 2015, 48 pages, 12 euros
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L’Histoire
Sautant d’un avion, L’homme aux mains tatouées atterrit dans l’eau et plonge vers l’île volcanique sous-marine. Tout comme Dahmaloch, il se fond dans le plasma jaune.
Pendant ce temps, Astor et Ira Zeus rentrent en “communication mathématique”.
Dans une lointaine cité, un homme en habits de prêtre se prépare à sacrifier une brebis. Dès que le sang de l’innocent animal est répandu, un cube se métamorphose, un volcan explose et les deux parties d’une entité se divisent…
Ce que j’en pense
Ah y‘est ! Andréas, l’auteur talentueux et exigent de Rork, Ark et Capricorne nous amène (enfin !) vers la conclusion de sa série fleuve.
C’est presque avec un petite larme à l’oeil que j’écris cela. J’adore replonger chaque année dans cette série que je suis depuis prêt de 15 ans sans jamais être dégoutté. Andréas est le seul auteur à réussir ce tour de force : me rendre accroc’ à son univers fantastique et complexe qui se renouvèle à l’infini.
Soyons clair ! Une série d’Andréas, ça se mérite. Il faut s’accrocher, laisser son esprit vagabonder, imaginer des solutions improbables… et accepter d’être surpris/désarçonné par les solutions qu’il nous apporte. Enfin, il faut surtout être patient, car il ouvre plus de portes qu’il n’en ferme.
Donc, pour résumer, si vous ne connaissez pas encore Andreas et ses univers fantastiques, Capricorne, série protéïforme, s’offre à vous dans sa version presque totale.
Avec “Terminus” (qui porte bien son nom) le temps des révélations est arrivé ! Il nous raconte deux à trois histoires parallèles (sans parler des récits courts hors contexte). D’un coté Astor et Zarkan, de l’autre Capricorne et ses amis, sans oublier Le Passager. Les révélations sont multiples et vont souvent par deux. Enfin, vous allez comprendre qui est le passager et d’où vient-il ? Les relations entre L’Homme aux mains tatouées et Dahmaloch, le rôle de l’étrange Cube numérique et des pierres d’apocalypse. Les mystères laissées à l’abandon depuis le tome 3 ou le tome 7 sont expliqués, Ah que c’est bon !
Mais comment ce diable d’Andréas retombe t-il sur ses pates ? Mystère !
Coté graphisme, pas de mauvaise surprise, mais pas de délires comme ce fut le cas pour certains épisodes. La narration souvent sage (quelquefois explosée) permet de suivre l’ensemble des récits parallèles avec facilité. Son trait “comics” très épuré, complété par de riches matières est valorisé par les belles couleurs (traditionnelles) d’Isa Cochet.
Bon, la messe est dite (ou presque). Il ne vous reste plus qu’à prendre votre dose de Capricorne !