Son livre avait été retenu dans les dernières sélections des prix Goncourt et Femina. Mais la semaine passait et on ne voyait rien venir. Ouf, elle vient de recevoir le Médicis par six voix contre trois à Charles Dantzig, qui le rate une fois de plus. Avec une autre histoire d'amour et de haine.
"Titus n'aimait pas Bérénice" est "une histoire qui continue à diviser nos scènes et nos espoirs", en dit la romancière qui compose avec ses personnages du passé une histoire contemporaine. Eternelle même. L'histoire d'un homme marié qui, bien qu'amoureux d'une autre, refuse de quitter sa femme légitime et ses enfants. La maîtresse, humiliée, jalouse, désespérée, tente de se remettre de leur rupture. Il s'appelle Titus, elle Bérénice. Nathalie Azoulai imagine un chagrin d’amour contemporain, dans une langue d'aujourd'hui. Mais sa Bérénice remonte aussi à celle de Racine, et au créateur du personnage. Ses questions portent sur son présent et aussi sur le passé de l'homme de théâtre. C'est audacieux, subtil, imaginatif et réussi. Moins compliqué qu'on ne peut le craindre en lisant les intentions de l'auteur. C'est un roman sur l'amour et le chagrin.
Un extrait de "Titus n'aimait pas Bérénice" est à lire ici.
Un extrait d'"Encore" est à lire ici.
Un extrait de "Sauve qui peut la vie" est à lire ici.
Les lauréats 2015 des prix Médicis.
Les sélections et prix
Jean Giono (remis), ici, ici et iciGrand Prix du roman de l'Académie française (remis), ici, iciet ici
Décembre (remis), ici, ici et ici
Goncourt (remis) et Goncourt des lycéens, ici,ici, ici et ici
Renaudot (remis), ici, ici, ici et ici
Femina, ici, ici, ici et ici
Médicis, ici, ici et ici
Grand Prix de littérature américaine, ici et iciWepler, ici
Flore, ici et ici
Interallié,ici et ici