La mémoire des murs

Après son divorce qu’elle ne vit pas très bien, Pascaline emménage dans un nouvel appartement. Celui-ci répond tout à fait à ses attentes et une nouvelle vie semble tout de même pouvoir commencer. Mais voilà, Pascaline ne se sent pas bien lorsqu’elle est chez elle. Elle a des nausées, des frissons, des vertiges et ne réussit plus à dormir. Et tout cela n’est pas dû au sentiment de solitude qui l’envahit. Plutôt à l’extra-sensibilité que Pascaline possède. Car un meurtre a été commis dans ces lieux, une jeune femme a été torturée et tuée dans la chambre qui est aujourd’hui la sienne. Elle s’appelait Anna L. Et son boucher a fait six autres victimes après elle.

Ces crimes font ressurgir chez Pascaline un passé très douloureux. Pour s’en débarrasser enfin, elle le mêle à ce sordide fait divers, et se lance sur les traces des jeunes filles décédées et de leur bourreau emprisonné. Car la folie n’attendait qu’un infime motif pour passer par la faille qui était en Pascaline, par la porte qui avait toujours été laissée entrouverte, pour s’y glisser et pour prendre possession d’elle. Avec La mémoire des murs, Tatiana de Rosnay explore les conséquences d’un drame sur toute une vie. Elle livre un roman psychologique dérangeant et terrifiant face auquel le lecteur se sent impuissant. Quel sentiment prenant et pesant. Pour ce texte court et intense, elle partit de son obsession pour « les maisons, les appartements, leurs secrets, leurs mystères » et de « la sensation puissante qu’une demeure peut exercer » sur les gens. Juste après l’avoir terminé, elle commença à rédiger Elle s’appelait Sarah.

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Présentation de l’éditeur :
Lorsqu’on entre quelque part, on peut s’y sentir merveilleusement bien ou, au contraire, horriblement mal. Comme si les pierres s’imprégnaient de joie ou de chagrin pour plus tard s’en décharger et les restituer. Fraîchement divorcée, Pascaline, une informaticienne de quarante ans, vient de trouver l’appartement de ses rêves. A peine installée, elle apprend que ces murs ont été témoins d’un crime. Lentement, par touches infimes, ce drame fait surgir en elle une ancienne douleur, une fragilité restée longtemps enfouie. Pour en finir avec son passé, elle se lance alors sur les traces d’un tueur en série. Une quête obsessionnelle qui ravive ses blessures et l’amène à la lisière de la démence.