Éditions Pocket (2012) – 506 pages
Mot de l’éditeur :
Franchement, qui a envie de fêter son centième anniversaire dans une maison de retraite en compagnie de vieux séniles, de l’adjoint au maire et de la presse locale ?
Allan Karlsson, chaussé de ses plus belles charentaises, a donc décidé de prendre la tangente. Et, une chose en entraînant une autre, notre fringant centenaire se retrouve à trimballer une valise contenant 50 millions de couronnes dérobée – presque par inadvertance – à un membre de gang. S’engage une cavale arthritique qui le conduira à un vieux kleptomane, un vendeur de saucisses surdiplômé et une éléphante prénommée Sonja…
Mon avis :
Voilà un roman que je voulais lire depuis un moment déjà et, je dois dire que je suis assez déçue car, autant j’ai pris plaisir à suivre notre héros centenaire dans le présent autant, je me suis ennuyée en lisant les chapitres concernés à sa vie passée où il a croisé le chemin de grands dirigeants pendant la période stalinienne. Ce dernier point devenait tellement indigeste pour moi que, j’avoue vers la fin du livre j’ai sauté quelques chapitres de sa biographie pour pouvoir poursuivre son aventure présente car, celle-ci est assez loufoque, pleine d’humour et bien rythmée. De plus, les personnages sont très pittoresques et j’ai trouvé Allan Karlsson très attachant. Aussi, j’ai aimé suivre le commissaire et le procureur essayant de retrouver Allan et ses acolytes et, tentant d’élucider les divers infractions qu’ils auraient occasionnées : ils ne comprennent rien à rien et, cela est bien drôle quand même.
Pour conclure, je m’attendais à mieux en ouvrant ce roman et, il est certain qu’il m’aurait vraiment plu s’il n’y avait pas eu tous ces flashbacks qui m’ont agacé et cassé dans le rythme de l’intrigue principale.
Quand la vie joue les prolongations, il faut bien s’autoriser quelques caprices.
Les choses sont ce qu’elles sont et elles seront ce qu’elles seront…
La religion a souvent pour effet de générer des tensions.
L’innocence peut être une notion fluctuante selon le point de vue où l’on se place.