"Je suis né de ça... au pays des pharaons, d'une mère possédée par les diables et d'un père aveugle. Que pouvais-je faire entre ces deux-là qui s'aimaient d'une passion infinie?
Je suis fait de musiques endiablées, de viande de vipère et d'essence de lotus. Pour me protéger, j'ai reçu des fragments du Cantique et un nom surgi de la tombe."
"Ô Masreya, fille de terre et de force; toi dont le destin est ouvert, pourquoi as-tu regardé en arrière? Pourquoi avoir ajouté les sens à votre passion? Ne vous suffisait-il pas d'être unis comme des siamois, vous qui n'avez qu'une seule âme pour vous deux...? [...] Ces instants de la nuit s'inscrivirent pour chacun en une éternité qui allait s'égrener chaque jour de leur vie."
"Le soir, il lui arrivait de danser pour eux et ils comprenaient, ces béotiens, ces innocents aux poches pleines, ce qu'était le don, cette faculté d'ouvrir son cœur qui échoit aux âmes engendrées par les forces de la terre. Masreya, mystérieuse et limpide, sensuelle et sévère, légère comme son pas de danse et dont le nom tirait sa profondeur des palmes du Delta : "l'Égyptienne!"