Le Thème.
Ordonner sa vie…
Une Citation.
« Le zen est une voie d’authenticité et d’éveil. Un état d’esprit. Basé sur le relâchement, la concentration et la médiattion. Pour y parvenir, il est nécessaire d’entretenir son corps et de cultiver son esprit. Retrouver la notion de geste naturel. Rester vrai. » Un temps. Puis cette dernière phrase. Absolue et nécessaire. « C’est le seul chemin à suivre pour connaître la plénitude »
L’histoire en quelques mots.
Un maître de la calligraphie vit sa vie, tranquille et apaisante. Jusqu’à ce qu’il reçoive en apprentissage, la belle et douce Yuna.
Ce que j’en ai pensé.
En trois heures à peine, ses chapitres courts et efficaces m’ont guidé à travers l’art de vivre d’un maître de Calligraphie. Les premiers chapitres défilent à vue d’oeil. Economie des mots et traces de poésie, j’y ai vu beaucoup de contemplation, et de cet art de l’infiniment peu. J’ai souvent pensé aux haïkus à travers des moments de poésie contemplative, comme des clichés photographiques décrits en si peu de mots.
J’ai pu apprendre quelques aspects aussi de cette culture et maîtrise, les dieux et déesses. A dire vrai, pendant 15 chapitres soit 30 pages, nous avons le temps de découvrir cette culture car il ne se passe rien de plus. Est-ce un peu trop long ? Est-ce le temps nécessaire? J’y trouve comme une petite incohérence. L’économie de mot dans ce roman me pousse à le dévorer et à vouloir connaître ce que nous promet le résumé. Or, le dévorer, c’est un peu contradictoire avec la philosophie abordée, celle de profiter de l’instant présent, d’être dans l’ici et maintenant. Par ailleurs, le livre en étant économe, ne me permet pas de m’arrêter sur des phrases ou des pensées. En fait, rien ne me surprend dans ce livre. Rien ne m’arrête. Pas même le fond, largement prévisible… Si la lecture fut agréable parce que légère et fluide, je m’en détacherais aussi facilement que j’ai eu d’aisance à le lire. En ça, le souvenir restera un avis mitigé. Fondamentalement, il n’est pas mauvais, mais il ne me laisse rien. Pas même un sourire.
Je remercie néanmoins Livraddict et les Editions Albin Michel pour ce partenariat car je souhaitais découvrir l’écriture de Maxence Fermine. Je ne m’arrêterais pas sur ce premier avis, et lirais le Neige qui a tant plu.