► Résumé
►252 pages, 9e
► Policier
Un peu plus sur l'auteur..
Serge Gueguen est un auteur français dont la carrière a été riche en rencontres. Il écrit beaucoup depuis les années 80, notamment des nouvelles, pièces de théâtre et romans policiers.
Je remercie l’auteur, Serge Gueguenpour ce partenariat et la belle découverte de son roman Violeurs d’anges.
Il s’agit d’un récit dur, très dur abordant un sujet souvent tabou, tout du moins évité d’un revers de manche. Pourtant il est nécessaire d’en parler, d’informer et de sensibiliser. La pédophilie est au centre de ce roman, l’auteur nous en parle sans détour tout en nous livrant plusieurs aspects de cette pratique des plus obscènes. J’ai été interpellée, choquée, écœurée par la violence des propos, par l’incongruité des scènes. L’auteur a réussi un pari difficile, celui de faire passer de nombreux messages à travers un livre très cru, mêlant habilement enquête policière et triste réalité d’une partie de la société.
Le lecteur est amené à découvrir une foule de personnages aux différents visages, se glissant tantôt dans la peau du criminel, tantôt dans celle de la victime. Je ne suis toutefois pas parvenue à m’attacher aux protagonistes, sans doute est-ce dû à leur grand nombre, ou au manque de descriptions des ressentis. Car bien que l’auteur aborde le thème sous plusieurs angles, j’ai trouvé qu’il manquait un peu de profondeur dans l’étude des sentiments, notamment la culpabilité et la peur. Nous avons suivi le parcours de plusieurs criminels, du plus insignifiant au plus important, ce qui s’est avéré intéressant, mais je ne suis pas parvenue à comprendre le plaisir malsain que procure la violence et la soumission, et dans un sens, tant mieux ! Je ne voudrais pas leur ressembler !
Au fil des pages, le lecteur prend conscience de l’énormité de la chose, des proportions qu’elle peut prendre, mais surtout du public qu’elle touche. Bien évidemment les enfants sont les premières victimes de cette absurde vérité, mais les proches de ces bambins subissent également de plein fouet les agressions sexuelles perpétrées à l’encontre des jeunes. C’est un déchirement pour chacun, la reconstruction devient une étape nécessaire pour la survie de la famille. Mais ce que l’auteur montre aussi, c’est l’autre côté de la barrière. Cette limite que certains franchissent en connaissance de cause. Nous suivons le parcours d’un violeur, sa cavale à travers les pays de l’Est ainsi que l’évolution de son plaisir. Un plaisir ayant sans cesse besoin d’être renouvelé, s’adonnant ainsi à de nouvelles pratiques, encore plus grotesques. De la violence, du sang, du plaisir. En un mot : une horreur.
Serge Gueguen a su rendre son récit captivant au point qu’il m’a fallu deux petits jours pour l’achever, et encore, une journée aurait pu suffire si l’heure de dormir n’avait pas sonnée. J’ai trouvé le style simple et fluide, les mots s’enchaînaient rapidement et je dévorais chaque page avec plus d’attention que la précédente. Malgré l’ambiance malsaine qui planait sur cet ouvrage, j’ai su me représenter les scènes – à en vomir parfois – et ainsi visualiser plus pleinement l’horreur de cette infâme pratique.
En définitive, il s’agit d’un bon roman qui cerne bien les aspects et enjeux de la pédophilie. A travers le parcours de plusieurs personnages, nous sommes amenés à comprendre l’ensemble du système, mais aussi à envisager les personnes qui nous entoure comme des pédophiles potentiels. C’est triste à dire, mais je pense qu’il s’agit d’une sombre réalité. Je pense que le thème de ce livre est trop souvent enfoui, enterré alors qu’il faudrait en parler pour permettre d’y mettre un terme. Je salut le travail de l’auteur, qui a su fourni un ouvrage complet et, à mes yeux, représentatif de ce qu’est la pédophilie. Je le félicite donc d’avoir pris la plume et écrit sur le sujet, tout en nous proposant une agréable enquête policière.
De la pédophilie au grand banditisme, en passant par le terrorisme, ce roman nous plonge avec maîtrise dans les couches souterraines du Dark web. Il décrit avec précision des réseaux obscurs où la morale n'a pas sa place; seuls l'argent et le plaisir sont de mises. Face à ces forces du mal il n'y a pas de guerre des polices, mais une union sacrée entre des services à la limite de la légalité. Un roman où la violence de notre société apparaît au grand jour et dont les enfants sont les innocentes victimes. Des millions d'images, de vidéos circulent sur le net pour alimenter la perversité de ces Violeurs d'anges, mais qui sont-ils ?►Editions Ecrits Noirs
►252 pages, 9e
► Policier
Un peu plus sur l'auteur..
Serge Gueguen est un auteur français dont la carrière a été riche en rencontres. Il écrit beaucoup depuis les années 80, notamment des nouvelles, pièces de théâtre et romans policiers.
Je remercie l’auteur, Serge Gueguenpour ce partenariat et la belle découverte de son roman Violeurs d’anges.
Il s’agit d’un récit dur, très dur abordant un sujet souvent tabou, tout du moins évité d’un revers de manche. Pourtant il est nécessaire d’en parler, d’informer et de sensibiliser. La pédophilie est au centre de ce roman, l’auteur nous en parle sans détour tout en nous livrant plusieurs aspects de cette pratique des plus obscènes. J’ai été interpellée, choquée, écœurée par la violence des propos, par l’incongruité des scènes. L’auteur a réussi un pari difficile, celui de faire passer de nombreux messages à travers un livre très cru, mêlant habilement enquête policière et triste réalité d’une partie de la société.
Le lecteur est amené à découvrir une foule de personnages aux différents visages, se glissant tantôt dans la peau du criminel, tantôt dans celle de la victime. Je ne suis toutefois pas parvenue à m’attacher aux protagonistes, sans doute est-ce dû à leur grand nombre, ou au manque de descriptions des ressentis. Car bien que l’auteur aborde le thème sous plusieurs angles, j’ai trouvé qu’il manquait un peu de profondeur dans l’étude des sentiments, notamment la culpabilité et la peur. Nous avons suivi le parcours de plusieurs criminels, du plus insignifiant au plus important, ce qui s’est avéré intéressant, mais je ne suis pas parvenue à comprendre le plaisir malsain que procure la violence et la soumission, et dans un sens, tant mieux ! Je ne voudrais pas leur ressembler !
Au fil des pages, le lecteur prend conscience de l’énormité de la chose, des proportions qu’elle peut prendre, mais surtout du public qu’elle touche. Bien évidemment les enfants sont les premières victimes de cette absurde vérité, mais les proches de ces bambins subissent également de plein fouet les agressions sexuelles perpétrées à l’encontre des jeunes. C’est un déchirement pour chacun, la reconstruction devient une étape nécessaire pour la survie de la famille. Mais ce que l’auteur montre aussi, c’est l’autre côté de la barrière. Cette limite que certains franchissent en connaissance de cause. Nous suivons le parcours d’un violeur, sa cavale à travers les pays de l’Est ainsi que l’évolution de son plaisir. Un plaisir ayant sans cesse besoin d’être renouvelé, s’adonnant ainsi à de nouvelles pratiques, encore plus grotesques. De la violence, du sang, du plaisir. En un mot : une horreur.
Serge Gueguen a su rendre son récit captivant au point qu’il m’a fallu deux petits jours pour l’achever, et encore, une journée aurait pu suffire si l’heure de dormir n’avait pas sonnée. J’ai trouvé le style simple et fluide, les mots s’enchaînaient rapidement et je dévorais chaque page avec plus d’attention que la précédente. Malgré l’ambiance malsaine qui planait sur cet ouvrage, j’ai su me représenter les scènes – à en vomir parfois – et ainsi visualiser plus pleinement l’horreur de cette infâme pratique.
En définitive, il s’agit d’un bon roman qui cerne bien les aspects et enjeux de la pédophilie. A travers le parcours de plusieurs personnages, nous sommes amenés à comprendre l’ensemble du système, mais aussi à envisager les personnes qui nous entoure comme des pédophiles potentiels. C’est triste à dire, mais je pense qu’il s’agit d’une sombre réalité. Je pense que le thème de ce livre est trop souvent enfoui, enterré alors qu’il faudrait en parler pour permettre d’y mettre un terme. Je salut le travail de l’auteur, qui a su fourni un ouvrage complet et, à mes yeux, représentatif de ce qu’est la pédophilie. Je le félicite donc d’avoir pris la plume et écrit sur le sujet, tout en nous proposant une agréable enquête policière.