Le synopsis
Le narrateur raconte sa mémé : ses habitudes, ses mots, son enfance auprès d'elle et ce qu'il a perdu lorsqu'elle a disparu.
Mon avis
Le récit est touchant, il ne s'embarrasse pas d'un ton grandiloquent ou de beaux mots, il a le goût de la simplicité et des souvenirs d'une époque particulière. C'est à mon sens un roman sans prétention, assez personnel et ancré dans une période spécifique (Mémé a vécu la guerre et en a gardé des stigmates), et beaucoup de lecteurs de la génération de Torreton retrouveront sans doute dans la description de Mémé certains traits communs à leurs propres aïeux.
Une lecture assez brève mais douce.
Pour vous si...
- Vous avez un côté terroir
- Vous avez aussi une amie qu'on surnomme Mémé, si bien que lire ou entendre ces deux syllabes vous fait beaucoup rire
Morceaux choisis
"Je veillais sur ma grand-mère, pendant qu'elle veillait sur moi, ce fut mon premier emploi, gardien de nuit de mémé".
"Tu me disais qu'à Noël, parfois, tu avais droit à une orange et à des bonbons, j'en pleure encore."
"Le théâtre c'est remettre à un peu plus tard le moment de choisir un métier d'adulte" (c'est aussi le cas des écoles de commerce).
"La poésie c'est de l'enfance tailladée d'odeurs".
"Mémé ça ne se dit pus. Tu étais une des dernières, encore un coup dur pour la biodiversité."
"Pour faire une mémé il vous faut de l'ancien temps et de la constance..." (*_* ça ne s'invente pas...)
Note finale2/5(mignon)