Faut-il vaincre le mal par le mal ? C'est curieux, cette question me taraudait à la fin du tome 1 de W3, et elle me taraude encore en ce lendemain de 13 novembre 2015.
N'espérez pas trouver de réponse dans la plume des CamHug, car rien n'y est certain, tout blanc ou tout noir, rien n'y est simple non plus, un peu comme dans la vraie vie.
On retrouve dans ce tome les personnages et l'intrigue du tome 1, qui vont terriblement se complexifier dans la recherche du mystérieux Kalinine, dans un rythme effréné, un peu trop même parfois.
Je n'ai pas éprouvé l'angoisse du huis-clos, la hâte que l'enquête soit résolue qui m'avaient emballée dans Le sourire des pendus, et cette fois j'ai eu la sensation de lire un thriller d'action, pas assez psychologique. La personnalité des héros constitue heureusement le point fort du tome 2.
Le concept de W3 reste très original et intéressant, et j'ai grand hâte du tome 3, surtout que les CamHug ont été victimes de GeorgesRRMartinisation, comprenne qui pourra...
Pardon pour cette critique un peu fébrile, mais je pense que vous ne m'en voudrez pas, tout comme vous imaginez bien que cette fin de lecture, vers 3h du matin, ne m'a inspirée aucune recette.