#Bleue de Florence Hinckel

Bonjour,

Avec une journée de décalage, je vous présente ma chronique de #Bleue.

bleue

4ème de couverture

Depuis la création de la Cellule d’Éradication de la Douleur Émotionnelle, la souffrance psychologique n’a plus cours. Il suffit de se faire oblitérer, et on ressort comme neuf ; seul un point bleu à l’intérieur du poignet garde la trace de cette douleur effacée.

L’intervention est obligatoire pour les mineurs. Les adultes, eux, ont le choix. Le jour où sa petite amie Astrid se fait renverser par une voiture, le jeune Silas est aussitôt emmené par les agents en combinaison jaune. Le lendemain, lorsque ses parents viennent le chercher, le garçon se sent bien.

Tout n’est-il pas pour le mieux dans le meilleur des mondes ?

Mon avis

Lorsque j’ai tourné la dernière page de #Bleue, j’étais plutôt perplexe, pas particulièrement touché par les événements et l’histoire. Une impression de déjà vu ….eh oui, le thème est le même que dans « The Giver » …mais voilà, la nuit est passée et les mots ont plus d’impacts que les images…enfin pour moi ;)

C’est donc avec un temps de décalage que j’ai pleinement saisie le sens de ce bouquin…surtout pour les ados.

J’ai relu la chronique que ma fille avait écrite, elle ne parle que de sentiments, d’émotions…et c’est là l’important !! Sans émotions (quelles soient positives ou non), nous ne sommes rien, nous sommes des coquilles vides, sans âmes. C’est sûre il est difficile d’accepter la douleur, la colère, la haine….mais ici Florence Hinckel fait comprendre à son lecteur que sans ces sentiments négatifs, il n’y a pas non plus l’amour, la joie, le plaisir.

Nous ne serions qu’indifférence….et heureusement il y aura toujours des gens qui se battront contre ça

Au contraire de « The Giver », ou finalement, un seul homme à la connaissance des sentiments, dans #Bleue, ce savoir est l’apanage de ceux qui refuse de se faire « oblitérer » , d’oublier, qui se battent contre l’indifférence. Ce roman traite donc aussi, selon moi, de l’importance de transmettre aux générations les plus jeunes afin qu’elles puissent CHOISIR.

Florence Hinckel aborde aussi le problème de la connexion permanente, des jeunes et moins jeunes qui vivent par et grâce à une communauté virtuelle.

Conclusion

Je ne sais comment finir cette chronique….pour faire simple un roman intéressant dont les thèmes auraient mérité d’âtre plus approfondis, travaillés (comment? Je n’en sais rien) mais qui reste un bon livre pour ado et qui peut ouvrir une discussion constructive entre parents et enfants (ce que je vais m’empresser de faire avec ma fille)

Bonne lecture !!! :D