" Un soir du printemps de 182* ", au cours d'un bal donné dans un des plus prestigieux palais de Rome, le prince le plus élégant danse avec la princesse la plus belle. Mais rien n'est simple dans le monde des passions. Stendhal évoque, dans Vanina Vanini, une Italie complexe et exaltée. La belle jeune fille ne tombera pas amoureuse du beau prince mais d'un carbonaro poursuivi par la police et épris de liberté. Et la passion qui naît sera si intense que l'héroïne se montrera prête à tout pour garder le jeune homme auprès d'elle.
Une histoire qui se lit assez rapidement.
Vanina va tomber amoureuse de la mauvaise personne. Cette personne, c'est Missirili, un carbonaro.
Un carbonaro est un membre d'une société secrète en Italie au XIXe siècle.
Bien qu'au départ, Missirili ne soit pas vraiment un homme pour elle, au départ elle pense qu'il est une femme, femme dont elle tombe amoureuse. C'est par amour pour elle, que Missirili lui révélera être un homme et un carbonaro en fuite.
Par amour pour lui, Vanina va refuser l'avenir que lui réserve son père. Elle va aider son amant à fuir de Rome et retourner ainsi en Romagne.
Plus tard elle le rejoindra. Là, tout ne se déroulera pas comme elle le veut.
Mais pour savoir comment toute cette histoire va se terminer, il vous faudra la lire par vous-même.
Pour avoir déjà lu "Le rouge et le noir" de Stendhal, je savais plus ou moins à quoi m'attendre, sa plume est reconnaissable, elle est particulière. Lorsque vous lisez Vanina Vanini, même sans savoir que c'est de Stendhal, vous ne pourrez que reconnaître sa plume (si vous avez lu une autre oeuvre de l'auteur bien entendu).
Si lire de la littérature qui n'est pas d'hier ne vous pose pas de problèmes, alors ce nouveau RDV du blog est fait pour vous.
Nous y posterons une chronique par mois (le 15 de chaque mois).
Prochain RDV Classique, le 15/12.