► Résumé35 candidates. 1 couronne. La compétition de leur vie.
Quand la dystopie rencontre le conte de fées !
Dans un futur proche, les États-Unis et leur dette colossale ont été rachetés par la Chine. Des ruines est née Illeá, une petite monarchie repliée sur elle-même et régie par un système de castes. Face à la misère, des rebelles menacent la famille royale. Un jeu de télé-réalité pourrait bien changer la donne...
Pour trente-cinq jeunes filles du royaume d'Illeá, la « Sélection » s'annonce comme l'opportunité de leur vie. L'unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre une vie de paillettes. L'unique occasion d'habiter dans un palais et de conquérir le cœur du jeune Prince Maxon, l'héritier du trône. Mais pour America Singer, qui a été inscrite d'office à ce jeu par sa mère, être sélectionnée relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure ; quitter sa famille et entrer dans une compétition sans merci pour une couronne qu'elle ne désire pas ; et vivre dans un palais, cible de constantes attaques de rebelles...
► Editions Robert Laffon ( R )► Romance / Jeunesse► 343 pages
Quelques infos sur l'auteure...
Kiera Cass est diplômé en histoire à l’Université Radford. Elle est l'auteure de la trilogie dystopique: "La Sélection". L'adaptation en série TV de la trilogie est en cours de réalisation, par Warner Bros et les productrices de "The Vampire Diaries", "The Shield" et "Angel" ! Elle vit à Blacksburg, en Virginie. (Babelio)
J’ai décidé d’écrire cette chronique à vif, sans laisser le temps aux émotions de déserter mon cœur, j'ai en effet dévoré ce roman en à peine 4h. Pourtant, je dois avouer que j’ai du mal à rassembler mes idées, les mots me manquent pour vous parler de ce roman, premier tome de la saga La sélection.
Je trouve qu’il s’agit d’un très bon premier tome. Il pose tous les éléments nécessaires à l’intrigue, laissant planer suffisamment de suspense et de tension pour captiver le lecteur et lui donner envie de tourner les pages. Ce que j’ai apprécié c’est le fait que nous découvrons l’organisation de La sélection en même temps que tout le monde, en même temps que le peuple. Et quelle organisation !
L’auteure nous prend comme témoin d’un événement exceptionnel, celui de la quête du Prince pour trouver une épouse. Trente-cinq jeunes femmes vont être sélectionnées parmi une multitude de candidates, chacune postulant pour prétendre au titre de Princesse et ainsi gagner l’amour du Prince. Une véritable guerre des nerfs prenant l’apparence d’un concours de beauté.
Le lecteur est ainsi progressivement amené à comprendre les enjeux d’un tel événement, de même qu’il découvre les Trente-Cinq candidates, potentielles épouses du Prince Maxon. Kiera Cass ne va bien évidemment pas brosser le portrait de toutes ces jeunes femmes, seules quelques unes sortent du lot, et c’est avec plaisir que nous apprenons à les connaître.
Aspen est un jeune homme dont le courage n’a d’égal que sa beauté, il se donne beaucoup de peine pour subvenir aux besoins de sa famille dont les revenus frôle le néant. Son personnage est à la fois attachant et mystérieux. Maxon quant à lui n’est autre que le Prince, respecté et vénéré. Doux et attentionné son caractère n’est pas sans soulever certaines ambiguïtés. J’en arrive parfois à douter de sa sincérité, mais je dois avouer que son personnage est des plus appréciables. Ce qui est tout le contraire de Céleste. Je félicité Kiera Cass, elle est parvenue à créer un personnage détestable à souhait sans pour autant pousser le vice à l’extrême. America est au cœur de ce récit, elle semble attiser les convoitises de même que la jalousie de ses rivales, mais également l’amour des foules. C’est une jeune femme entière qui ne se laisse pas bercer par les illusions de la vie. J’ai aimé sa maturité, son franc-parler et sa vision du monde. Son caractère est travaillé et réfléchi. D’une beauté inégalable, America ne laisse personne indifférent, mais ceux sont surtout ses tourments qui rythme le récit. L’amour est au cœur de toutes les intrigues.
Il est à noter que la société dans laquelle évolue l’ensemble des personnages est découpée en castes. Chaque caste est associée à un numéro, plus le chiffre est faible plus le niveau de vie des ménages est élevé. A l’inverse, plus le chiffre est élevé, plus les ménages côtoient la misère de près. C’est cette organisation qui dirige la société, afin de veiller à son bon fonctionnement. Les inégalités sont très fortes et le mépris ainsi que la jalousie sont omniprésents. Les castes jouent un rôle majeur dans la survie de la société, mais elles tiennent également un poids non négligeable quant au choix de la future Princesse.
En résumé, il s’agit d’un excellent premier tome. Je me suis hâtée d’écrire cette chronique, ne pouvant résister à la tentation de lire la suite. C’est un régal que ce livre, l’écriture fluide et limpide de Kiera Cass m’a transporté jusqu’au Palais impérial, me laissant un goût de paradis en bouche. J’en redemande !
Quand la dystopie rencontre le conte de fées !
Dans un futur proche, les États-Unis et leur dette colossale ont été rachetés par la Chine. Des ruines est née Illeá, une petite monarchie repliée sur elle-même et régie par un système de castes. Face à la misère, des rebelles menacent la famille royale. Un jeu de télé-réalité pourrait bien changer la donne...
Pour trente-cinq jeunes filles du royaume d'Illeá, la « Sélection » s'annonce comme l'opportunité de leur vie. L'unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre une vie de paillettes. L'unique occasion d'habiter dans un palais et de conquérir le cœur du jeune Prince Maxon, l'héritier du trône. Mais pour America Singer, qui a été inscrite d'office à ce jeu par sa mère, être sélectionnée relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure ; quitter sa famille et entrer dans une compétition sans merci pour une couronne qu'elle ne désire pas ; et vivre dans un palais, cible de constantes attaques de rebelles...
► Editions Robert Laffon ( R )► Romance / Jeunesse► 343 pages
Quelques infos sur l'auteure...
Kiera Cass est diplômé en histoire à l’Université Radford. Elle est l'auteure de la trilogie dystopique: "La Sélection". L'adaptation en série TV de la trilogie est en cours de réalisation, par Warner Bros et les productrices de "The Vampire Diaries", "The Shield" et "Angel" ! Elle vit à Blacksburg, en Virginie. (Babelio)
J’ai décidé d’écrire cette chronique à vif, sans laisser le temps aux émotions de déserter mon cœur, j'ai en effet dévoré ce roman en à peine 4h. Pourtant, je dois avouer que j’ai du mal à rassembler mes idées, les mots me manquent pour vous parler de ce roman, premier tome de la saga La sélection.
Je trouve qu’il s’agit d’un très bon premier tome. Il pose tous les éléments nécessaires à l’intrigue, laissant planer suffisamment de suspense et de tension pour captiver le lecteur et lui donner envie de tourner les pages. Ce que j’ai apprécié c’est le fait que nous découvrons l’organisation de La sélection en même temps que tout le monde, en même temps que le peuple. Et quelle organisation !
L’auteure nous prend comme témoin d’un événement exceptionnel, celui de la quête du Prince pour trouver une épouse. Trente-cinq jeunes femmes vont être sélectionnées parmi une multitude de candidates, chacune postulant pour prétendre au titre de Princesse et ainsi gagner l’amour du Prince. Une véritable guerre des nerfs prenant l’apparence d’un concours de beauté.
Le lecteur est ainsi progressivement amené à comprendre les enjeux d’un tel événement, de même qu’il découvre les Trente-Cinq candidates, potentielles épouses du Prince Maxon. Kiera Cass ne va bien évidemment pas brosser le portrait de toutes ces jeunes femmes, seules quelques unes sortent du lot, et c’est avec plaisir que nous apprenons à les connaître.
Aspen est un jeune homme dont le courage n’a d’égal que sa beauté, il se donne beaucoup de peine pour subvenir aux besoins de sa famille dont les revenus frôle le néant. Son personnage est à la fois attachant et mystérieux. Maxon quant à lui n’est autre que le Prince, respecté et vénéré. Doux et attentionné son caractère n’est pas sans soulever certaines ambiguïtés. J’en arrive parfois à douter de sa sincérité, mais je dois avouer que son personnage est des plus appréciables. Ce qui est tout le contraire de Céleste. Je félicité Kiera Cass, elle est parvenue à créer un personnage détestable à souhait sans pour autant pousser le vice à l’extrême. America est au cœur de ce récit, elle semble attiser les convoitises de même que la jalousie de ses rivales, mais également l’amour des foules. C’est une jeune femme entière qui ne se laisse pas bercer par les illusions de la vie. J’ai aimé sa maturité, son franc-parler et sa vision du monde. Son caractère est travaillé et réfléchi. D’une beauté inégalable, America ne laisse personne indifférent, mais ceux sont surtout ses tourments qui rythme le récit. L’amour est au cœur de toutes les intrigues.
Il est à noter que la société dans laquelle évolue l’ensemble des personnages est découpée en castes. Chaque caste est associée à un numéro, plus le chiffre est faible plus le niveau de vie des ménages est élevé. A l’inverse, plus le chiffre est élevé, plus les ménages côtoient la misère de près. C’est cette organisation qui dirige la société, afin de veiller à son bon fonctionnement. Les inégalités sont très fortes et le mépris ainsi que la jalousie sont omniprésents. Les castes jouent un rôle majeur dans la survie de la société, mais elles tiennent également un poids non négligeable quant au choix de la future Princesse.
En résumé, il s’agit d’un excellent premier tome. Je me suis hâtée d’écrire cette chronique, ne pouvant résister à la tentation de lire la suite. C’est un régal que ce livre, l’écriture fluide et limpide de Kiera Cass m’a transporté jusqu’au Palais impérial, me laissant un goût de paradis en bouche. J’en redemande !