Pico Bogue (T8) – L’original

Par Un_amour_de_bd @un_mour_de_bd

Chronique : « Pico Bogue, tome 8 »

scénario de Dominique Roques, dessin de Alexis Dormal,

Public conseillé : Pour tous

Style : Humour
Paru aux éditions « Dargaud », le 6 novembre 2015, 48 pages, 11.99 euros
Share

L’Histoire

Pas UNE histoire, mais DES histoires. Ces petites histoires qui mises bout-à-bout font une vie d’enfant. Deviendra grand.

Ce que j’en pense

On ne présente plus Pico Bogue. Depuis 2008, le mouflet joue les trublions de l’humour familial, renouvelant un genre qui n’est pourtant pas chiche en héros de tout horizon. Évitons les poncifs en le comparant avec ses plus ou moins illustres prédécesseurs : s’il n’est pas le premier, Pico Bogue est néanmoins unique, Original. Je soupçonne même que la principale inspiration de ses créateurs est le lien qui les unit ; et si c’est pour la galerie, tant pis,  je préfère y croire : ça rend l’histoire encore plus jolie.

De toute façon, tout est joli dans Pico Bogue : des dessins (moins pastels, ça change…) aux sentiments,  des paysages aux intérieurs, d’Ana Ana à la chevrette, rien qui n’irradie pas de sa petite dose de joie et de bien-être. Sauf peut-être Pico cloué au lit et à l’article de la mort. Rassurez-vous, il en réchappera. Rhâââ, incorrigible que je suis, je vous prive du suspens !

Alors pourquoi hésiter ? Offrez vous 48 pages de détente, de fous rires, de poésie et de culture. Parce que chez les Roques ; Dormal, on ne se nourrit certainement pas les neurones qu’à coup de livres d’images : il y a du niveau !

NB : Mon Fils aîné se prénomme Calvin. Les bédéphilosophes (oui, Bill Watterson est un des grands philosophes du 20e siècle) auront compris pourquoi. Presque dix-huit ans plus tard, il n’est pas dit que je n’aurais pas fait un autre choix.