- Auteur : Andy Weir
- Serie :
- Genres : Thriller et SF
- Editeur : Bragelonne
- Collection : Science-fiction
- Publication: 17/ 09/ 2014
- Edition: Broché
- Pages : 408
- Prix : 7,90€
- Rating:
Résumé :
Mark Watney est l'un des premiers humains à poser le pied sur Mars. Il pourrait bien être le premier à y mourir.
Lorsqu'une tempête de sable mortelle force ses coéquipiers à évacuer la planète, Mark se retrouve seul et sans ressources, irrémédiablement coupé de toute communication avec la Terre.
Pourtant Mark n'est pas prêt à baisser les bras. Ingénieux, habile de ses mains et terriblement têtu, il affronte un par un des problèmes en apparence insurmontables. Isolé et aux abois, parviendra-t-il à défier le sort ? Le compte à rebours a déjà commencé...
Avis de ShieCastee :
J'ai lu, pardon, dévoré ce livre par dépits.... Le film venait de sortir (avec mon chouchou dedans - Maaaaattttt !!!! - pardon) et je n'arrivais pas à trouver une date pour aller le voir... toujours un truc à faire.... Bref, je me suis donc rabattue sur le livre qui est une petite merveille.
Pour le coté " technique ", le livre est bien traduit, écrit très lisiblement, sans temps morts ni baisse de régime. Une fois commence, on ne peut plus le lâcher avant la fin. Sa narration est originale : c'est le journal de bord de Mark.
Mark Watney fait le bilan. Une tempête l'a séparé de ses coéquipiers, laissé pour mort et l'antenne sur laquelle le vent l'a empalé servait aux communications. Il a de l'eau, de l'air et environ 300 jours de nourriture. Tout va presque bien, non ? Mark watney est astronaute, ingénieur en mécanique et botaniste, seul sur Mars.
Apres un état des lieux, le naufragé se retrouve avec des graines, des pommes de terre. Cette idée s'impose, il va faire pousser des patates sur mars. Mais il faut aussi de l'eau, de l'engrais, et communiquer avec la terre...
Entre débrouillardise, idées ingénieuses, chimie et coups de génie, ce mac gyver de l'espace nous étonne, nous tient en haleine. Sans perdre son humour, contre vents et marées, il survit.
Et sur terre, une fois la preuve que l'explorateur est en vie, les secours s'organisent. Comment aller le chercher, alors que son équipe est sur la route du retour. Comment lui faire parvenir rapidement des vivres ?
J'ai retrouve avec ce livre mon plaisir que j'avais éprouvé avec de grands livres d'aventure de ma jeunesse. Jack London, jules vernes pour ne citer qu'eux...
L'auteur a su mêler avec justesse l'aventure avec un grand A, le suspense, l'humour.
Humour qui ne fait jamais défaut au héros. Toute situation est bonne pour un trait d'esprit, que ce soit les gouts musicaux ou filmographiques de ses coéquipiers ou les moments critiques. Faut dire que Neil Armstrong en prend pour son grade à plusieurs reprises....
Oscillant entre huis clos et road movie, ce livre nous tient en haleine jusqu'à la fin.
Je vous le conseille vivement, ainsi que le film, que j'ai fini par voir, qui est assez fidele au livre.
J'espère que vous passerez un aussi bon moment de lecture que moi.
Extrait :
Mark a réussi à rentrer en contact avec la nasa.
Journal de bord : Sol 114Maintenant que la NASA peut me parler, elle ne veut plus fermer sa gueule !
Ils ne cessent de me demander d'améliorer les systèmes de l'Habitat, et ils ont réuni toute une ribambelle de spécialistes pour manager mon champ de pommes de terre. J'hallucine ! Ces connards, sur Terre, veulent m'expliquer à moi, qui suis botaniste, comment faire pousser des patates !
La plupart du temps, je ne fais pas attention à ce qu'ils disent. Je ne veux pas paraître prétentieux, mais je suis le meilleur botaniste de la planète.
Un gros bonus : les e-mails ! Comme quand j'étais à bord d'Hermès, j'ai droit à mon paquet de données quotidien. Bien sûr, je reçois des messages de ma famille et de mes amis, mais la NASA me transmet aussi un choix de messages de gens divers, tels que des rock stars, des athlètes, des acteurs et actrices. Et même le président.
Il y avait aussi un message de ma fac, l'université de Chicago. D'après eux, quand on a cultivé une terre, on en devient le colonisateur officiel. Donc, techniquement, j'ai colonisé Mars.
Dans ta face, Neil Armstrong !
Mon e-mail préféré est celui que j'ai reçu de ma mère. Exactement ce que j'attendais d'elle : " Dieu merci, tu es vivant, sois fort, ne meurs pas, ton père te passe le bonjour... etc. "
Je l'ai lu cinquante fois d'affilée. Eh ! attention, je ne suis pas un fils à sa maman ou un truc comme ça. Je suis un adulte qui ne porte des couches que très occasionnellement - dans une combinaison AEV, on n'a pas le choix. Selon moi, s'accrocher à une lettre écrite par sa maman n'a rien d'indigne pour un homme. Ce n'est pas comme si j'étais en colo et que je voulais rentrer chez moi, hein ?
Bon, je l'avoue, je m'enferme dans le rover cinq fois par jour pour vérifier mes e-mails. Ils peuvent m'envoyer mes messages sur Mars, mais ils sont incapables de les transférer du rover à l'Habitat... Mais je ne me plains pas ; mes chances de survivre à cette épreuve sont bien meilleures, désormais.
Aux dernières nouvelles, ils avaient réglé le problème de poids du VDM d'Arès 4. Une fois qu'il se sera posé, on se débarrassera du bouclier thermique, des systèmes nécessaires à la survie et de quelques réservoirs vides. Alors, l'engin pourra nous emmener tous les sept - l'équipage d'Arès 4 et moi - dans le cratère de Schiaparelli. Ils sont déjà en train de me préparer un planning de tâches à accomplir au cours de la nouvelle mission. Cool, non ?
Sinon, je suis en train d'apprendre le morse. Pourquoi ? Au cas où. La NASA s'est dit qu'une vieille sonde ne pouvait pas rester notre seul moyen de communiquer.
Si Pathfinder tombe en rade, j'écrirai des messages dans le sable avec des cailloux ; la NASA les lira grâce à ses satellites. Elle ne pourra pas me répondre, mais ce sera mieux que rien. Pourquoi en morse ? Parce qu'il est plus facile de tracer des points et des traits que des lettres avec des pierres.
C'est vraiment nul, comme moyen de communication. Avec un peu de chance, on n'en arrivera pas là.