Un achat compulsif qui remonte déjà à plusieurs mois : L'immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes! Je devais être encore dans une phase très constructive pour avoir l'idée de lire ça...Enfin, le titre avait piqué ma curiosité, et je crois que j'avais envie à la fois de rencontrer des personnages dépités par l'amour, et qui y retrouvent goût (c'était bien évidemment mon pronostic quant à l'issue du livre). Sans surprise, mission accomplie.
Le synopsis
Juliette emménage dans un immeuble particulier, où ne résident que des femmes qui ont renoncé aux hommes. Ici, le moindre mâle est interdit, qu'il s'agisse d'un mari, d'un amant, d'un ami, d'un frère ou d'un fils. La Reine, ancienne danseuse étoile, règne sur la maison, ses mœurs et ses locataires, Giuseppina, Simone, et Rosalie.
Le seul qui trouve grâce aux yeux de toutes, c'est Jean-Pierre, le chat de Simone.
En dépit des grands discours que ses nouvelles voisines lui servent, Juliette est cependant décidée à trouver l'amour sur son blanc destrier.
Mon avis
Comme on peut s'y attendre, le roman est assez léger, mais pas intégralement frivole non plus. Les figures féminines que l'on croise dans la Casa celestina ont chacune leur histoire, et même si certaines sont plus communes que d'autres, il y a dans ces parcours cabossés une solitude qui est touchante. L'intrigue n'est pas forcément très élaborée dans la mesure où l'issue finale peut être devinée dès les premières pages, mais il y a de belles conversations entre ces femmes qui veulent se croire maîtresses de ce qui leur arrive, après avoir été victimes d'amours malheureuses, de déceptions tristement banales de la vie en matière de couple.
Juliette n'attise pas forcément beaucoup d'intérêt, c'est sans doute la protagoniste à laquelle j'ai été le plus indifférente, mais son personnage existe à mon sens davantage pour le rôle qu'on lui confie (ébranler les certitudes de ces femmes repliées chez elles, dans un endroit où tout homme est interdit, mettre un coup de pied dans la fourmilière en quelque sorte) que pour sa personnalité intrinsèque.
Ce n'est en revanche pas un roman que l'on lit pour le degré de sophistication de l'écriture, mais étant donné le thème abordé, cela n'aurait sans doute pas eu beaucoup de sens d'employer un style plus complexe.
Une lecture délassante et pour partie réparatrice, si vous avez des déboires amoureux à panser.
Pour vous si...
Morceaux choisis
"Il n'y a que sur scène qu'on peut danser tous les jours la même chorégraphie avec son partenaire sans tomber."
"_Ma Juliette, les gens se rencontrent sur des sites, tombent amoureux, se marient...
_Et si je tombe sur un psychopathe?
_Effectivement, le risque zéro n'existe pas.
Ceux qui disent ça restent au bord et vous regardent sauter dans le vide. Eux ne se lancent jamais."
"Juliette revoit le petit garçon qui lui a donné son goûter un jour où ses parents l'avaient encore oubliée : "Tiens, prends." Elle avait sept ans, elle cherche ça depuis vingt-cinq ans : un protecteur." (C'est quoi cette idée incroyablement enracinée qu'une fille est forcément une chose fragile à protéger???? Je ne te remercie pas Karine, tu n’œuvres guère en faveur de la cause des femmes autonomes!)
"_Moi j'ai pas renoncé à l'amour, c'est l'amour qui veut pas de moi!"
"A l'époque, elle pensait que les garçons formidables poussaient comme des fleurs et qu'il suffisait de se pencher pour en cueillir un. En fait, non, elle n'a plus jamais croisé de jolie fleur."
Note finale2/5(bah pourquoi pas, si vous n'avez rien d'autre sur l'étagère et que vous êtes un peu en mal de bluette...)
Le synopsis
Juliette emménage dans un immeuble particulier, où ne résident que des femmes qui ont renoncé aux hommes. Ici, le moindre mâle est interdit, qu'il s'agisse d'un mari, d'un amant, d'un ami, d'un frère ou d'un fils. La Reine, ancienne danseuse étoile, règne sur la maison, ses mœurs et ses locataires, Giuseppina, Simone, et Rosalie.
Le seul qui trouve grâce aux yeux de toutes, c'est Jean-Pierre, le chat de Simone.
En dépit des grands discours que ses nouvelles voisines lui servent, Juliette est cependant décidée à trouver l'amour sur son blanc destrier.
Mon avis
Comme on peut s'y attendre, le roman est assez léger, mais pas intégralement frivole non plus. Les figures féminines que l'on croise dans la Casa celestina ont chacune leur histoire, et même si certaines sont plus communes que d'autres, il y a dans ces parcours cabossés une solitude qui est touchante. L'intrigue n'est pas forcément très élaborée dans la mesure où l'issue finale peut être devinée dès les premières pages, mais il y a de belles conversations entre ces femmes qui veulent se croire maîtresses de ce qui leur arrive, après avoir été victimes d'amours malheureuses, de déceptions tristement banales de la vie en matière de couple.
Juliette n'attise pas forcément beaucoup d'intérêt, c'est sans doute la protagoniste à laquelle j'ai été le plus indifférente, mais son personnage existe à mon sens davantage pour le rôle qu'on lui confie (ébranler les certitudes de ces femmes repliées chez elles, dans un endroit où tout homme est interdit, mettre un coup de pied dans la fourmilière en quelque sorte) que pour sa personnalité intrinsèque.
Ce n'est en revanche pas un roman que l'on lit pour le degré de sophistication de l'écriture, mais étant donné le thème abordé, cela n'aurait sans doute pas eu beaucoup de sens d'employer un style plus complexe.
Une lecture délassante et pour partie réparatrice, si vous avez des déboires amoureux à panser.
Pour vous si...
- Vous ne voulez plus entendre parler d'hommes (mais au fond de vous, vous savez que la résolution ne va pas tenir longtemps)
- Vous êtes un adepte de "faire la chose" devant la télé, et plus précisément devant un match de foot, ne serait-ce que parce que c'est efficace
Morceaux choisis
"Il n'y a que sur scène qu'on peut danser tous les jours la même chorégraphie avec son partenaire sans tomber."
"_Ma Juliette, les gens se rencontrent sur des sites, tombent amoureux, se marient...
_Et si je tombe sur un psychopathe?
_Effectivement, le risque zéro n'existe pas.
Ceux qui disent ça restent au bord et vous regardent sauter dans le vide. Eux ne se lancent jamais."
"Juliette revoit le petit garçon qui lui a donné son goûter un jour où ses parents l'avaient encore oubliée : "Tiens, prends." Elle avait sept ans, elle cherche ça depuis vingt-cinq ans : un protecteur." (C'est quoi cette idée incroyablement enracinée qu'une fille est forcément une chose fragile à protéger???? Je ne te remercie pas Karine, tu n’œuvres guère en faveur de la cause des femmes autonomes!)
"_Moi j'ai pas renoncé à l'amour, c'est l'amour qui veut pas de moi!"
"A l'époque, elle pensait que les garçons formidables poussaient comme des fleurs et qu'il suffisait de se pencher pour en cueillir un. En fait, non, elle n'a plus jamais croisé de jolie fleur."
Note finale2/5(bah pourquoi pas, si vous n'avez rien d'autre sur l'étagère et que vous êtes un peu en mal de bluette...)