⛵ Ah ! Si j'étais un pirate !

Par Cristy Sevla @LesMotsdeCristy

Quatrième de couverture : Le lieu : l'Amérique du Nord (les U.S.A., le Canada et le Mexique ont fusionné pour former une fédération.). L'époque : le futur proche. La Société du spectacle a gagné, et la population hébétée par la télévision, les loisirs et la consommation à outrance ne songe plus qu'à se distraire. Le décor : une académie de tennis et un centre de désintoxication. Les personnages principaux : la famille Incandenza, qui rappelle la fameuse famille Glass des romans de Salinger, avec ses parents excentriques et ses enfants, géniaux - dont Hal, adolescent tennisman surdoué. Mais aussi un groupe de séparatistes québécois, "Les Assassins en Fauteuil Roulant", entrés en résistance. Ils convoitent une arme redoutable : une vidéo clandestine créée par le père Incandenza, L'infinie comédie, qui suscite chez ceux qui la regardent une addiction mortelle... Consacré livre-culte dès sa parution aux Etats-Unis en 1996, ce roman a passionné des millions de lecteurs dans le monde entier. En 1 500 pages éblouissantes, Wallace nous transporte dans un univers tout à tour farfelu, ironique et sombre, jouant avec les références pop et émaillé de personnages extraordinaires. Avec ce livre, David Foster Wallace renouvelle l'art du roman comme avant lui Joyce ou Pynchon. Pourtant, il ne s'agit pas d'un texte "expérimental", mais bien d'une histoire aux multiples rebondissements. Son œuvre est actuellement l'une des œuvres contemporaines les plus commentées aux Etats-Unis, et constitue une référence pour toute une génération d'écrivains (Jonathan Franzen, Zadie Smith, Jeffrey Eugenides, Rick Moody, George Saunders). Classé parmi les 100 meilleurs romans du XXe siècle et enfin publié en France, L'infinie comédie sera sans conteste un événement majeur de cette fin d'année.

Le résumé me fait terriblement envie ; le fait qu'il soit publié depuis 1996 aux États-Unis et traduit en français seulement en 2015 m'intrigue ; parce qu'une personne m'a dit énormément de bien de cet auteur ; voilà tout ce qui me donne envie de lire ce livre.

Ce livre est un grand format qui fait quand même 1488 pages, c'est énorme. Et comme ce livre contient beaucoup de pages, il a aussi un prix plus conséquent que les autres romans : un peu moins de 30 euros (27,50€), ce qui n'est pas rien non plus. Ce livre me fait à la fois terriblement envie et terriblement peur. Et si il ne plaisait pas, comme ferrais-je pour arriver au bout des 1488 pages ?