Camille
Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates
de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows
Parution en avril 2009
Editions Nil
391 pages - 19.50E
ISBN: 284111371X
Janvier 1946. Londres se relève douloureusement des drames de la Seconde Guerre mondiale et Juliet, jeune écrivaine anglaise, est à la recherche du sujet de son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d'un inconnu, un natif de l'île de Guernesey, va le lui fournir ? Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre son monde et celui de ses amis - un monde insoupçonné, délicieusement excentrique. Celui d'un club de lecture créé pendant la guerre pour échapper aux foudres d'une patrouille allemande un soir où, bravant le couvre-feu, ses membres venaient de déguster un cochon grillé (et une tourte aux épluchures de patates...) délices bien évidemment strictement prohibés par l'occupant. Jamais à court d'imagination, le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates déborde de charme, de drôlerie, de tendresse, d'humanité Juliet est conquise. Peu à peu, elle élargit sa correspondance avec plusieurs membres du Cercle et même d'autres habitants de Guernesey , découvrant l'histoire de l'île, les goûts (littéraires et autres) de chacun, l'impact de l'Occupation allemande sur leurs vies... Jusqu'au jour où elle comprend qu'elle tient avec le Cercle le sujet de son prochain roman. Alors elle répond à l'invitation chaleureuse de ses nouveaux amis et se rend à Guernesey. Ce qu'elle va trouver là-bas changera sa vie à jamais.
Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates est un roman épistolaire écrit à quatre mains. A travers la correspondance de Juliet, on découvre les habitants de Guernesey qui sortent péniblement de la guerre.
Les personnages sont nombreux mais tous suffisamment différents et je n'ai pas eu de mal à me rappeler de l'histoire de chacun d'eux au fil des pages. Leur point commun est qu'ils sont tous profondément attachés à leur communauté. Chacun y tient son rôle sans faillir : Isola est un bout-en-train, Dawsey est la sagesse, Elizabeth est courageuse, Sidney est un pilier et un protecteur, etc. Grâce à Juliet, nous sommes le témoin privilégié de cette vie qui reprend et que rien ne peut arrêter après la guerre et ses horreurs.
C'est un roman positif. Il m'a donné le sourire et j'ai regretté d'atteindre à la dernière page, je voulais rester sur l'île et faire aussi partie de ce club de lecture si original.
On voyage, on rit, on pleure au fil des pages. Les horreurs de la guerres ne sont pas cachées, chaque personnage raconte sa version, son anecdote de la guerre sans jamais se plaindre et en restant humble. Cela permet de mettre en contraste le vrai bonheur de la liberté retrouvée petit à petit.
Le style épistolaire ne me gêne pas du tout, au contraire. Une lettre c'est de nouvelles informations. Pas de "gâchis", on va à l'essentiel. Certes j'ai vu venir certaines situations mais c'était plutôt sous la forme d'un espoir : j'espère que telle situation va se dénouer de telle façon. Et qu'elle n'aurait pas été ma déception si ça ne s'était pas passé comme je l'avais imaginé !
J'ai vraiment adoré ce roman, je ne pouvais plus le poser. C'est un vrai coup de cœur.
Par contre je conseillerai ce type de roman en audiolib pour ceux que le style épistolaire rebute.
Extrait du livre
"C'est ce que j'aime dans la lecture. Un détail minuscule attire votre attention et vous mène à un autre livre, dans lequel vous trouverez un petit passage qui vous pousse vers un troisième livre. Cela fonctionne de manière géométrique, à l'infini, et c'est du plaisir pur. "
Note de Camille
Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates
de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows
Parution en avril 2009
Editions Nil
391 pages - 19.50E
ISBN: 284111371X
Janvier 1946. Londres se relève douloureusement des drames de la Seconde Guerre mondiale et Juliet, jeune écrivaine anglaise, est à la recherche du sujet de son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d'un inconnu, un natif de l'île de Guernesey, va le lui fournir ? Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre son monde et celui de ses amis - un monde insoupçonné, délicieusement excentrique. Celui d'un club de lecture créé pendant la guerre pour échapper aux foudres d'une patrouille allemande un soir où, bravant le couvre-feu, ses membres venaient de déguster un cochon grillé (et une tourte aux épluchures de patates...) délices bien évidemment strictement prohibés par l'occupant. Jamais à court d'imagination, le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates déborde de charme, de drôlerie, de tendresse, d'humanité Juliet est conquise. Peu à peu, elle élargit sa correspondance avec plusieurs membres du Cercle et même d'autres habitants de Guernesey , découvrant l'histoire de l'île, les goûts (littéraires et autres) de chacun, l'impact de l'Occupation allemande sur leurs vies... Jusqu'au jour où elle comprend qu'elle tient avec le Cercle le sujet de son prochain roman. Alors elle répond à l'invitation chaleureuse de ses nouveaux amis et se rend à Guernesey. Ce qu'elle va trouver là-bas changera sa vie à jamais.
Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates est un roman épistolaire écrit à quatre mains. A travers la correspondance de Juliet, on découvre les habitants de Guernesey qui sortent péniblement de la guerre.
Les personnages sont nombreux mais tous suffisamment différents et je n'ai pas eu de mal à me rappeler de l'histoire de chacun d'eux au fil des pages. Leur point commun est qu'ils sont tous profondément attachés à leur communauté. Chacun y tient son rôle sans faillir : Isola est un bout-en-train, Dawsey est la sagesse, Elizabeth est courageuse, Sidney est un pilier et un protecteur, etc. Grâce à Juliet, nous sommes le témoin privilégié de cette vie qui reprend et que rien ne peut arrêter après la guerre et ses horreurs.
C'est un roman positif. Il m'a donné le sourire et j'ai regretté d'atteindre à la dernière page, je voulais rester sur l'île et faire aussi partie de ce club de lecture si original.
On voyage, on rit, on pleure au fil des pages. Les horreurs de la guerres ne sont pas cachées, chaque personnage raconte sa version, son anecdote de la guerre sans jamais se plaindre et en restant humble. Cela permet de mettre en contraste le vrai bonheur de la liberté retrouvée petit à petit.
Le style épistolaire ne me gêne pas du tout, au contraire. Une lettre c'est de nouvelles informations. Pas de "gâchis", on va à l'essentiel. Certes j'ai vu venir certaines situations mais c'était plutôt sous la forme d'un espoir : j'espère que telle situation va se dénouer de telle façon. Et qu'elle n'aurait pas été ma déception si ça ne s'était pas passé comme je l'avais imaginé !
J'ai vraiment adoré ce roman, je ne pouvais plus le poser. C'est un vrai coup de cœur.
Par contre je conseillerai ce type de roman en audiolib pour ceux que le style épistolaire rebute.
Extrait du livre
"C'est ce que j'aime dans la lecture. Un détail minuscule attire votre attention et vous mène à un autre livre, dans lequel vous trouverez un petit passage qui vous pousse vers un troisième livre. Cela fonctionne de manière géométrique, à l'infini, et c'est du plaisir pur. "
Note de Camille