Quatrième de couverture :
Tout sourit à Mia, dix-sept ans, des parents formidables, bien que restés dans leur période punk, une carrière de chanteuse déjà bien lancée… La seule ombre au tableau est le choix qu’elle doit faire pour ses études : rester fidèle au premier amour de sa vie, la musique, et partir l’étudier loin de ceux qu’elle aime. Ou renoncer à sa passion. Mais un accident de voiture fait tout basculer. Ses parents sont tués sur le coup, Mia est dans un coma profond. Elle a maintenant une journée pour décider ce qu’elle veut faire : vivre ou mourir. Le seul choix qui compte, en fait. Pendant cette longue journée où son esprit est déconnecté de son corps gisant, tous ceux qu’elle rencontre sans qu’ils la voient vont peser sur sa décision. Laquelle changera cent fois… et une dernière fois encore.
Avis :
Si je reste a été une agréable lecture. C’est un roman court qui se lit d’une traite. Le moment où j’ai lu la quatrième de couverture je me suis demandé comment Mia réussira à surmonter cette épreuve. Notre existence peut basculer en une fraction de seconde. Ce que va vivre Mia est une tragédie qui pourrait arriver à chacun d’entre nous. J’étais donc très curieuse de voir comment l’auteure allait traiter ce sujet.
Malheureusement, c’était différent de ce à quoi je m’attendais. Je pensais que Si je reste me ferait vivre des émotions intenses au point d’en pleurer. Cependant, Mia se retrouve dans un état second, elle est dans le coma et raconte l’histoire avec parfois un certain détachement. C’est comme si elle était un narrateur externe ou bien une spectatrice. Je n’ai pas ressenti son déchirement face à cette tragédie.
Quant aux flashbacks, je les ai trouvé sympathiques mais trop nombreux à mon goût. Certains d’entre eux étaient longs et n’apportaient pas grand-chose à l’histoire.
Malgré ne pas avoir trouvé Si je reste aussi poignant que je m’imaginais, j’ai passé un bon moment et j’ai assez aimé pour vouloir lire la suite Là où j’irai qui est cette fois-ci racontée par Adam. J’ai adoré ce deuxième volet, les émotions sont beaucoup plus profondes.