Le titre m'a été de suite sympathique, la couverture, dans ses teintes automnales et malsaines, m'a attiré l'oeil, mais dois-je le préciser ?
Et pourtant, après avoir lu les 2 premiers romans, le livre en comptant 5, je l'ai délicatement déposé dans ma bibliothèque. Non, merci, je me suis trompée, l'alchimie n'a pas fonctionné. Et pourtant bis, un tel ouvrage ! Je lui ai donc donné une seconde chance. Mais ici, je ne parlerai que d'un seul roman : Un amour aveuglant.Les premiers ne m'ont laissés aucun souvenir, et pour le reste... je donne la couleur, je n'ai toujours pas été convaincue.
Résumé : Nina est lycéenne, apprentie-journaliste pour le journal de son bahut, et s'est portée volontaire pour rencontrer et écrire un article sur Raphaël Gauthier, un auteur de BD assez talentueux. Celui-ci se fait interner dans un hôpital psychiatrique par Jeanne, son ex borgne, non sans raison. Pour Nina, il ne fait aucun doute : Jeanne, jalouse, tente de les éloigner. La lycéenne décide alors de sortir son "amant" de l'asile, quitte à le kidnapper.
Mon avis : Gudule joue sur 2 plans : l'histoire de Nina et Raph, entrecoupée par celle de Jeanne et de l'auteur de BD, 20 ans plus tôt. Le lecteur peut comprendre les circonstances qui ont fait de l'homme un maniaco-dépressif, schizophrène et autres joyeusetés.
L'écriture est simple et directe, le roman assez court. Certaines scènes font leurs petits effets (le trafic d'organes d'oeil) et sont angoissantes à souhait. Malheureusement, j'ai trouvé certains comportements peu crédibles, et je crois que c'est pour cela que je n'ai pas accroché plus que ça. J'ai trouvé des passages confus et ne me suis identifiée à aucun personnage. C'est rare mais j'ai été complêtement insensible à l'histoire, ses personnages, son milieu d'adolescentes miègres. Tant pis. Je le range de nouveau dans la bibliothèque pour une période indéterminée.
Poppy (à la recherche d'un livre horrifique de qualité depuis 1986)