« Allmen et les dahlias »
SUTER Martin
(Bourgois)
Allmen tel qu’en lui-même. Eminent spécialiste des questions relevant de la disparition d’œuvres d’art. Avec l’aide et le précieux soutien de Carlos, domestique, majordome et gestionnaire des affaires d’Allmen. Et, accessoirement, la participation de Maria, femme à tout faire, dont Carlos s’est épris.
Une nouvelle enquête. Une toile de Fantin-Latour a disparu de la suite qu’occupe dans un hôtel de luxe une vieille et richissime dame. Une toile au prix quasiment inestimable. Normal : l’affaire se déroule en Suisse. Selon des modalités plutôt classiques, Allmen élucidera le mystère. En révélant au passage que les fréquentations des nantis sont loin d’être toujours recommandables.
Le Lecteur savoure son plaisir à chacune de ses rencontres avec Allmen. Un ci-devant (un « von » dans la langue de Goethe) bon vivant, dépensier et donc toujours en équilibre instable. Dont les enquêtes dans les hautes sphères de la société que l’on dit bonne empruntent des chemins tortueux et lui valent d’étonnantes rencontres. Ce qui fournit à l’Auteur l’opportunité de brosser un tableau plus vrai que nature de la Confédération Helvétique et de ceux qu’elle accueille, ses hôtes d’exception, dépositaires de conséquentes fortunes.