Éditions Gründ (2011) – 51 pages
Mot de l’éditeur :
« Ça parle de la mort et les adultes ne veulent jamais en parler »
Un roman qui parle aussi de la vie.
Un roman qui parle aussi de l’amour.
Un roman bouleversant.
Mon avis :
C’est Vanessa, sœur de Henri qui nous raconte ce terrible accident. Ce jour-là tout a commencé comme à l’ordinaire : un petit déjeuner en famille où frère et sœur se chamaillent et rient ensemble pour ensuite aller à l’école. Quand Vanessa apprend la terrible nouvelle, c’est d’abord l’incompréhension du fait qu’elle ne réalise pas encore ce qu’est arrivé à Henri, ensuite s’installe le chagrin et le regret de ne pas avoir dit à son frère qu’elle l’aimait mais, une chose est sûre c’est qu’il est toujours là dans son cœur et qu’il voudrait la voir heureuse.
Ce court roman est très bouleversant, il traite de la vie et de la mort d’une façon très réaliste, et démontre qu’il faut surmonter cette épreuve douloureuse avec force et courage car la vie continue malgré tout.
Néanmoins, le seul regret que j’ai sur cette lecture, c’est que j’ai trouvé les grands-parents très froid face à ce drame, je n’ai pas perçu leurs émotions.
Sinon, les mots que l’auteure a choisi sont justes, il faut savoir qu’elle a écrit ce livre pour rendre hommage à une connaissance nommée elle aussi Henri, qui est malheureusement mort dans un accident de moto.
En conclusion, ce récit nous prouve qu’il ne faut pas oublier de dire « je t’aime » aux personnes qui nous entourent, et de faire comprendre aux adolescents d’être bien prudent sur la route car personne n’est à l’abri d’un danger.