Je plante des arbres pour le climat

Bon, j’avais mon opinion déjà faite avant même que la COP21 ne s’ouvre officiellement et ce ne sont pas les comptes rendus quotidiens de la presse qui peuvent me rassurer. Je vois hélas que j’avais raison de penser que toute cette grande messe sera encore une échec et une fumisterie. En même temps, si les gouvernements et les multinationales se souciaient de la planète, ça se saurait depuis longtemps…

Donc, pendant ce temps-là, je plante des arbres. Voici le bouleau et l’un des  deux pêchers de vignes plantés hier.

bouleau

bouleau

Derrière, on peut voir les chênes centenaires de mon pré.

pêcher de vigne

pêcher de vigne

Mon pré, à l’origine, était divisé en parcelles. L’ancien propriétaire y faisait paître ses charolaises, et après, l’éleveur qui a loué, a fait la même chose. En l’espace de 20 ans, ils ont détruit les haies de séparation et tellement broyé les haies qui séparent le pré de la route que je ne pourrais malheureusement pas les sauver. Elles sont, comment dire…, rachitiques.

Je peux, en revanche, reconstituer les haies de séparation, ce que j’ai commencé à faire. On m’a donné des plants, cerisier sauvage, chataigners, acacias, saule blanc. Je ne suis pas sûre qu’ils s’éveillent au printemps. Par précaution, j’ai commandé chez mon pépiniériste, des jeunes plants de frêne et de tremble, que je planterai le week-end prochain. j’ai aussi l’intention de commander en janvier quelques noisetiers, un amélanchier, un sureau et un sorbier des oiseleurs. J’ai placé des piquets de clôture en plastique avec du fil électrique pour que les chevaux ne viennent pas piétiner mes plants. J’accueille volontiers les chevaux de ma voisine que je « garde » pendant l’hiver. Il faudra également que je protège mes arbustes des chevreuils et ça, c’est plus difficile. Ce n’est pas un malheureux fil électrique qui va les arrêter.

haie de séparation

Vous voyez, au milieu de cet enclos, ce petit pan de végétation ? C’est tout ce qui reste de la gaie d’origine !! Il y a du travail, non ?