Les Paul, vraiment, j'adore. J'adore déjà les titres, rien qu'à cause de la référence aux Martine que la grande nostalgique que je suis ne pouvait qu'apprécier. Les Paul, donc, je les ai lus il y a des années, presque 10 dix, et les voir à la bibliothèque m'a donné à nouveau l'envie de les lire. Et je crois que j'aime même encore plus qu'avant, si c'est possible. Paul a Québec est un de mes préférés. Il n'y a pas qu'un seul sujet, mais tout un panel : la vieillesse, la maladie, la fin de vie, et surtout, ou bien devrait-je dire, forcément, avec Michel Rabagliati, la famille, le noyau dur de cet auteur. Dans Paul à Québec, Michel Beaulieu, le père de Lucie, est le personnage central. Mais ce n'est pas nécessairement lui qui va marquer le lecteur, mais bien tous ceux qui gravitent autour de lui et qui forme un cocoon d'amour familial. Cette atmosphère de douceur et d'élan affectif se heurte à la dure réalité d'un être humain malade et en fin de vie, mais surtout la combat et la vainc. J'ai beau l'avoir lue par le passé, cette bande dessinée m'a autant bouleversée que la première fois, comme c'est le cas, j'en suis sûre, pour tout lecteur.
Pour ceux qui n'ont pas encore lu cette série, évidemment, lisez-les dans l'ordre, c'est mieux. Même si chaque volume a sa particularité, c'est toujours mieux de suivre les personnages au gré de leur évolution. Paul à Québec est le 6e volume de la série.
RABAGILATI Paul, Paul à Québec, Les éditions de la Pastèque, 2009