Merci aux
éditions Oskar !
1810. La France est sous le Premier Empire. Napoléon est l’Empereur des Français tandis que Louis XVIII est en exil à Londres. La propriété de la Vallée-aux-Loups est occupée par le Vicomte de Chateaubriand qui a à son service Benjamin et Madeleine. A ce couple, un homme dénommé Canone demande d’héberger un petit garçon sept ans. Henri est adorable, poli et il sait lire. Mais ses origines sont mystérieuses et sa présence sur les terres de l’homme de lettres est un secret d’état. Peu importe son identité, l’enfant est en danger et chacun va faire tout ce qui est en son pouvoir pour le protéger.
Dans la collection Histoire des éditions Oskar, Le mystère de la Vallée-aux-Loups emmène le lecteur sur les traces d’une des nombreuses énigmes de l’Histoire de France, de la fascination et des frustrations qu’elles laissent derrière elles. Margot Bruyère s’est appuyée sur trois faits qu’elle évoque en fin d’ouvrage pour imaginer cette aventure littéraire qui part des Hauts-de-Seine, passe par Saint-Malo et l’Angleterre. Ce roman d’à peine deux cent pages a des airs de polars, ce qui le rend entraînant dès le début. Les personnages, qu’ils soient fictifs ou qu’ils aient existé sont tous attachants. Il est toujours agréable de rencontrer de grandes figures dans des œuvres littéraires. Surtout si elles sont écrites pour la jeunesse. François-René de Chateaubriand, si sympathique, semble accessible pour l’avenir et René Laennec passionne soudainement. Ce titre est donc aussi divertissant que stimulant.
Présentation de l’éditeur :
M. de Chateaubriand a une femme qu’il respecte mais n’aime guère ; un jardinier qui partage sa passion des arbres ; un cuisinier aussi talentueux qu’alcoolique. Tout ce petit monde vit sans histoire à la Vallée-aux-Loups, retraite forcée du maître qui, dans un article retentissant, a accusé Napoléon de tyrannie. Mais lorsque arrive un mystérieux enfant aux yeux clairs, que des cadavres sont retrouvés dans le parc, et que l’Empereur lui-même vient pointer le bout de son bicorne, Chateaubriand est bien forcé de mener l’enquête : crimes sordides ou affaire d’État ?
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