Dans un immeuble délabré de Luanda, Capitale de l’Angola, vont et viennent les différents habitants et leurs visiteurs.
Au rez-de-chaussée, coule une étrange source d’eau douce et c’est souvent là qu’ils se retrouvent pour se détendre, boire et discuter.
On les suit seuls ou à plusieurs dans cette ville gigantesque, bruyante et pleine de trous.
En effet, il y a des rumeurs de présence de pétrole sous la ville et la Commission pour le Pétrole creuse sans cesse le sous-sol sans assurer la sécurité des habitants.
Coincée entre tradition et ambition de modernité, soignant encore ses blessures de la guerre récente, Luanda résonne de bruits et de fureur.
Cet immeuble, qui rappelle celui de Yacoubian que j’avais adoré , c’est une image grossie de l’Angola lui-même.Les habitants, pris en étau entre la faim et la corruption des politiques et de ceux qui les servent, se débrouillent comme ils peuvent. Heureusement pour eux, il y a parfois des moments de magie et de solidarité.
Des dizaines de personnages se côtoient dans un joyeux bazar. Ils sont tour à tour attachants, poétiques , insupportables.Ils nous racontent leurs joies, leurs peines, leurs rêves.
Malgré tout, je n’ai pas eu de coup de cœur pour Les transparents.
J’ai trouvé dès le départ qu’il y avait trop de personnages . J’avais beaucoup de mal à mémoriser leurs surnoms et à suivre les changements de situation.
Parfois, certains livres entrent dans votre vie par la mauvaise porte et au mauvais moment. Et alors, quelque que soit la qualité de l’œuvre, c’est un rendez-vous raté. Je venais de commencer ce roman lorsque les attentats tragiques de Paris ont eu lieu. Et dès lors, j’ai eu beaucoup de mal à me concentrer sur ce livre.
Il y a eu un certain moment où cela a été mieux, où j’ai pu saisir la magie de ce roman, mais malgré cela, j’ai eu quand même beaucoup de mal à le terminer.
traduit du portugais ( Angola ) par Danielle Schramm
Publication : 20/08/2015
Nombre de pages : 368
ISBN : 979-10-226-0166-5
Prix : 21 €
L’auteur (biographie des éditions Métailié )
Ndalu de Almeida, Ondjaki, né à Luanda en 1977, est l’un des écrivains lusophones les plus prometteurs du continent africain. Après des études de sociologie, il travaille sur des projets cinématographiques. Ondjaki a déjà reçu de nombreux prix importants, dont le prestigieux prix Jabuti (jeunesse). Il vit à Rio de Janeiro. Il figure dans le Top 39 des écrivains africains de moins de quarante ans de l’anthologie Africa 39.
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